Société

Les 1387 Burundais qui se sont réfugiés à Goma dans la province du Nord-Kivu sont en train d'être rapatriés chez eux à partir de ce lundi 16 mars 2020, soit 3 jours après leur arrivée.  Selon la presse présidentielle, le rapatriement de ces immigrés clandestins Burundais se fait par la province du Sud-Kivu, leur point d'entrée en RDC.  Selon la même source, l'armée nationale (FARDC) a réquisitionné plusieurs véhicules pour transporter ces étrangers jusqu'au port de Goma où ils ont été embarqués  dans des bateaux pour Bukavu dans le Sud-Kivu .

Le député national Juvenal Munubo a déposé ce lundi 16 mars 2020 au bureau de l'Assemblée nationale, une question d'actualité au sujet de l'arrivée de près de 1400 réfugiés Burundais dans la ville de Goma au Nord-Kivu. Par sa question, l'élu de l'Union pour la Nation Congolaise, (UNC), de Vital Kamerhe, voudrait obtenir de Gilbert Kankonde des éclaircissements sur la présence de ces sujets Burundais sur le sol Congolais. Le dépôt de la question d'actualité de Juvenal Munubo coïncide donc avec la rentrée parlementaire en République Démocratique du Congo.

Des présumés miliciens CODECO (coopérative pour le développement du Congo) ont fait incursion dans plusieurs localités en territoire de Djugu dans la province de l'Ituri, la nuit du dimanche 15 au lundi 16 mars 2020. Dans la chefferie des Bahema-Badjere, ces miliciens ont opéré dans deux villages à savoir Kana et Dhego. Justin Lossa, le président de la société civile de ladite chefferie, joint par 7SUR7.CD le matin de ce lundi, dresse un bilan de 9 personnes tuées à Dhego et 3 autres à Kana.

L’autorité urbaine de Butembo a, dans un arrêté daté du samedi 14 mars dernier, suspendu les agents Katembo Kahamwiti Jeannot et Tshiala Lufikalwabo, respectivement vérificateur principal au budget et vérificatrice principale au bureau de trésor et comptabilité à la mairie de ladite ville. L’un est suspendu pour une durée indéterminée et l’autre pour une période de 3 mois. 

Créée lors du démembrement du grand Équateur et classée parmi les nouvelles provinces qui devaient facilement décoller, d'après le rapport du PNUD (Programme des Nations-Unies pour le Développement), le Sud-Ubangi est bien loin de prendre son envol. La voirie urbaine de Gemena (Chef-lieu de ladite province, Ndlr) est fortement délabrée. La sonnette d'alarme est tirée par la société civile locale.

  Les éléments rebelles du colonel autoproclamé Chance "terrorisent et tracassent" les habitants d'au moins 3 localites du groupement d'Irambi-Katana dans le territoire de Kabare au Sud-Kivu. Selon Emmanuel Bengheya, président de la société civile de Kabare qui s'est confié à 7SUR7.CD, il s'agit des localités de Mabingu, Kabushwa et Kahungu.

  Le président de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) a insisté, vendredi, sur la création d'un fonds de garantie pour les Petites et Moyennes Entreprises (PME), tel que promis par le chef de l'État lors de son discours sur l'état de la nation, le 13 décembre 2019.   C'était lors de la remise des prix de mérite entrepreneurial dénommé "Challenge entreprise", organisée à Kinshasa. 

  D'après une étude, plus de 70 % d'établissement scolaires appartiennent aux privés à Kinshasa contre moins de 30 % détenus par l'État. L'ONG Young Man Association for Education (YMAE ONG) en partenariat avec Initiative for Southern (OSISA) a publié le 12 mars 2020 une étude sur la privatisation de l'éducation en République démocratique du Congo. Pour cette ONG, cette tendance aggrave la marchandisation de l'éducation et creuse le fossé entre les riches et les pauvres, tout en rendant difficile la gouvernance du secteur éducatif.

  La chute des cours mondiaux du pétrole a entraîné, durant le mois de février dernier, une baisse des recettes pétrolières de plus de 45%. Cette situation a impacté négativement les recettes courantes collectées par le trésor public au cours dudit mois.  C'est-ce que révèle la fiche synthétique de la situation des finances publiques du  mois du février 2020, établie par le ministère des finances et consultée par 7SUR7.  

Le secrétaire général de l'Organisation des Nations-Unies, (ONU), Antonio Guterres a, dans un message vidéo diffusé ce lundi 16 mars 2020, déclaré que le Coronavirus (COVID19 ndlr) est l'ennemi commun de tout le monde. "Le COVID19 est notre ennemi commun, nous devons déclarer la guerre à ce virus. Les pays doivent passer à la vitesse supérieure, intensifier et élargir la mobilisation, en appliquant des stratégies de confinement efficaces, en activant et en améliorant les systèmes d'intervention d'urgence...", a-t-il déclaré.