Sécurité

Dans une interview accordée à la presse le lundi 30 août 2021, le député national Saint-Nicholas Iracan Gratien s’est réjoui du sens d’écoute dont fait preuve le gouvernement après les auditions de 5 de ses membres à la commission Défense et sécurité sur l’état de siège. Le gouvernement a anticipé plusieurs recommandations que les députés prévoyaient de formuler à ses membres auditionnés, estime l’élu de Bunia.

Le banditisme urbain communément appelé phénomène kuluna, a été évoqué lors de la réunion du conseil provincial des ministres du 27 août 2021 présidée par le gouverneur de la ville de Kinshasa Gentiny Ngobila Mbaka.  À ce sujet, le ministre provincial de l’Intérieur, Sécurité et Justice, Didier Tenge Te Litho, a rassuré que des initiatives sont prises dans le cadre de la lutte contre ce phénomène. 

La chambre basse du Parlement de la République démocratique du Congo, a prorogé pour la septième fois l'état de siège en vigueur depuis le 06 mai 2021 dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri. C'était au cours d'une plénière convoquée le lundi 30 août au Palais du peuple Kinshasa. Cependant, cette nouvelle prorogation ne fait pas l'unanimité au sein l'assemblée nationale congolaise et est dénoncée par certains députés. C'est le cas du député de l'opposition, Muhindo Kasekwa Jean-Baptiste.

Des hommes armés assimilés aux rebelles ADF ont installé de nouvelles positions dans 3 villages abandonnés par les civils dans le groupement Badibongo-Siya, en territoire d'Irumu, dans la province de l'Ituri. L'alerte émane de la Convention pour les Respect des Droits Humains (CRDH), antenne d'Irumu, via son coordinateur dans une interview accordée à 7SUR7.CD ce mardi 31 août 2021.

3 civils ont été tués lors d'une nouvelle incursion rebelle à Kekelibo localité Bakila-Tenambo, dans le territoire de Beni  en province du Nord-Kivu, le samedi 28 août dernier. Leurs corps ont été découverts dans le lieu précité au lendemain de cette incursion qui a été vite maîtrisée par les éléments de sécurité. Ce bilan est livré à 7SUR.CD ce dimanche 29 août 2021 par le bourgmestre de la commune d'Oïcha, Nikolas Kikuku.

Le calme est revenu à Oïcha, chef-lieu du territoire de Beni au Nord-Kivu la matinée de ce dimanche 29 août 2021, après une vive tension observée toute la nuit. La situation était consécutive à une incursion des hommes armés qui, jusque-là, ne sont pas identifiés. Ils ont attaqué la position de la Police Nationale Congolaise se trouvant à Kekelibo, localité Bakila-Tenambo, d'après le bourgmestre de la commune d'Oïcha joint par 7SUR7.CD.

La situation sécuritaire demeure « relativement calme et sous contrôle des Forces Armées de la République Démocratique du Congo et des forces de sécurité ».  Ce constat a été présenté aux membres du gouvernement par le ministre de la défense nationale et anciens combattants, Gilbert Kabanda, lors de la réunion du Conseil des ministres présidée le vendredi 27 août 2021 par le chef du gouvernement Jean-Michel Sama Lukonde. 

Le député national Jackson Ausse Afingoto, élu du territoire d'Irumu en province de l'Ituri, souhaite que le Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (P/DDRCS) qui pointe à l'horizon dans l'Est de la République Démocratique du Congo notamment en Ituri, soit un processus "sérieux" qui permettra la pacification de la province.

Le premier ministre a, au cours de la réunion du Conseil des ministres du vendredi 27 août, axé sa communication notamment sur sa mission humanitaire et d'évaluation de l'état de siège qu'il a effectuée, du  samedi 21 au mardi 24 août dernier, au Nord-Kivu et en Ituri.  En effet, Sama Lukonde a rappelé que, dans cette partie du pays, il a échangé avec les autorités provinciales, les députés nationaux et provinciaux concernés, la société civile, la MONUSCO et les missions humanitaires, en vue d'évaluer l'état de siège et les problèmes sociaux de ces milieux.

Dans son rapport consulté, ce vendredi 27 août 2021 par 7SUR7.CD, le Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l'Homme (BCNUDH) affirme avoir documenté 492 violations des droits de l'homme sur toute l'étendue de la République démocratique du Congo durant le mois de juillet dernier. Cela, d'après cet organe de l'ONU, constitue une diminution de 21% par rapport aux mois de juin de cette même année au cours duquel 624 cas ont été recensés. "Cette baisse réflète un recul de 32% du nombre d’atteintes attribuables