Durant le mois de janvier 2022, le Bureau Conjoint des Nations-Unies pour les Droits de l’Homme (BCNUDH) a documenté 571 cas de violations et atteintes aux droits de l’homme sur tout le territoire de la République démocratique du Congo, contre 560 cas en décembre dernier.
Le BCNUDH accuse les policiers et militaires congolais d'être responsables de 44% du total de ces violations "qui ont causé la mort d’au moins 42 personnes, dont 35 hommes, 5 femmes et 2 enfants", lit-on dans son rapport dont une copie est parvenue ce mercredi 09 mars à la rédaction de 7SUR7.CD.
Par ailleurs, le bureau précise que les violations attribuables aux policiers et militaires congolais dans les provinces à conflit sont de l'ordre de 47%, soit 8% de plus du côté des FARDC et 17% de moins du côté de la police.
"Les atteintes attribuables aux groupes armés ont également légèrement diminué (-3%), ce qui reflète une baisse du nombre d’atteintes commises par des combattants des Allied Democratic Forces (ADF)" , renchérit ce communiqué du BCNUDH.
Le BCNUDH reconnaît tout de même les efforts de l'Etat congolais qu'il félicite pour les procès et condamnations d'au moins 4 FARDC, 3 agents de la PNC et 10 civils par des juridictions congolaises
"pour des violations et atteintes aux droits de l’homme sur l’ensemble du territoire congolais".
Moise Dianyishayi