Politique

Dans une interview accordée à la presse ce jeudi 23 mai 2024, le député national Malandji Nswana Checain a appelé le nouveau bureau définitif de l'Assemblée nationale à travailler en étroite collaboration avec le gouvernement qui sera bientôt mis en place. À l'en croire, cette collaboration favorisera le bien-être commun. « Notre souhait est de voir les membres du bureau définitif travailler en étroite collaboration avec le gouvernement, en vue du bien-être de tous. Nous vous souhaitons un fructueux mandat», a-t-il déclaré.

Sans surprise, Vital Kamerhe Lwa Kanyingini Kyingi (65 ans) prend la tête du bureau de l'Assemblée nationale au terme d'un vote des membres du bureau définitif organisé, ce mercredi 22 mai 2024, dans la salle de Congrès du Palais du peuple, en présence de plus de 450 députés nationaux. Il succède au désormais 2ᵉ vice-président du bureau de l'Assemblée nationale, le député Christophe Mboso N'kodia Pwanga ( 81 ans).

Après les remarques formulées par Félix Tshisekedi concernant la représentativité des provinces dans le ticket de l'Union sacrée, seule la candidature de la députée nationale du MLC, Caroline Bemba élue dans le Sud-Ubangi a été remplacée par celle de l'élue du Bas-Uélé Grâce Neema Paininye d'AABC du ministre Julien Paluku. Ce, pour le poste de questeur adjoint. Le ticket modifié tel que publié par le président du bureau provisoire de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso, ce mardi 21 mai, se présente comme suit : 

L’élection et l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale auront enfin lieu ce mercredi 22 mai.  C’est le premier secrétaire du bureau provisoire qui l’annonce dans un communiqué destiné aux députés nationaux. « Le bureau provisoire de l'Assemblée nationale invite les honorables députés nationaux à prendre part à la séance plénière de ce mercredi 22  mai 2024, à 11 heures précises […] Ordre du jour : élection et installation du bureau définitif de l'Assemblée nationale », écrit le député national Percy Nzuzi.

Dans un arrêt rendu public lundi 20 mai 2024, le Conseil d’État, siégeant en matière de contentieux de l’élection de gouverneur dans le Kongo-Central, a annoncé l’annulation des résultats du scrutin du 29 avril denier, donnant Grace Bilolo, vainqueur.  Cette décision suscite des mécontentements au sein de l’opinion.  Bon nombre de personnes opposées à l’arrêt du Conseil estiment que cette décision pourrait causer une nouvelle « crise » politique dans la province du Kongo-Central.

Le parti de l'opposant Martin Fayulu ne croit pas à la thèse du "coup d'État raté" avancée par l'armée et le gouvernement  concernant les attaques de la résidence du député Vital Kamerhe et du Palais de la Nation par plusieurs dizaines des hommes armés, dimanche 19 mai. L'ECiDé est plus que troublé, notamment par la chronologie des événements, la taille du"commando" au regard des vidéos diffusées, la provenance des "assaillants" et les cibles visées, selon une déclaration de son  bureau national publiée ce lundi 20 mai.

Réagissant dans une déclaration politique au coup d'État raté des hommes de Christian Malanga, l'ancien premier-ministre Adolphe Muzito Fumutshi dit avoir appris avec "stupeur" cette incursion  au cœur de la capitale et estime que des responsabilités seront établies et que des sanctions s'ensuivront après une telle "faille sécuritaire". Dans ce document de 7 paragraphes, Adolphe Muzito ne conçoit pas que des individus "à peine équipés et visiblement mal entraînés" puissent aussi facilement se retrouver au cœur de la capitale  et prendre possession du bureau du Che

Selon des sources fiables de la ville de Boсaranga, dans la province de Ouham-Pendé, le contingent bangladais de la MINUSCA stationné dans la région aide constamment les militants. Lors des opérations conjointes entre les Forces armées centrafricaines (FACA) et les alliés russes, ce contingent de la MINUSCA aide à faire sortir les terroristes blessés qui se sont échappés.

Une photo de l'archevêque de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo et d'autres évêques, aux côtés de Christian Malanga, chef de l'escorte criminelle qui a tenté un coup d'État dans la nuit du samedi au dimanche 19 mai dernier, fait l'objet de plusieurs invectives à l'endroit des prélats catholiques. Pour couper court à la polémique, la Conférence épiscopale nationale du Congo ( CENCO) a réagi dans un communiqué publié ce 20 mai pour assuré que ce "quidam" n'a aucune relation particulière avec les évêques et n'a jamais été membre d'une quelconque institution officielle de l'Église

Par l'entremise de son directeur de cabinet, le président d’Ensemble pour la République Moise Katumbi condamne la tentative de coup d’État qui a eu lieu à Kinshasa le dimanche 19 mai dernier.  Pour l’actuel grand parti politique de l’opposition en RDC, la violence ne peut  être une opoption, peu importe les revendications. « Quelle que soit la nature des revendications politiques, le recours à la violence ne peut être une option pour la paix, la stabilité et le développement auxquels aspirent tous les Congolais », a écrit Olivier Kamitatu.