Le président des Fonus s’insurge contre le Dialogue, la déstabilisation de la Ceni, la nomination des commissaires spéciaux et d’autres tentatives destinées à retarder la présidentielle.
Politique
Un " philosophe " doublé d’artiste aimait à dire : "l’amour n’existe pas. Il n’y a que des preuves d’amour ". Idem pour le développement qui n’existe qu’à l’aune des avancées concrètes. Au Kongo central, une pluie d’investissements arrose toute la province. A l’image des travaux d’asphaltage de la RN15 Songololo- Lufu lancé le dimanche 1er novembre. A l’origine de cette dynamique positive, le gouverneur Jacques Mbadu, un véritable apôtre de la Révolution de la modernité initiée par le Raïs. Mieux, un "sisa bidimbu junior".
C’est depuis des lustres que les proches de Kabila ont annoncé la convocation du Dialogue politique. Pour ce faire, il sont eu plusieurs rencontres avec par exemple, des proches de Tshisekedi, aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur.
Mais, hélas, pour diverses raisons, le Manitoba n’a pas répondu.
Le gouvernement continue son forcing dans la gestion des affaires de l’Etat. Le but ultime reste de mettre la nation congolaise devant un fait accompli par rapport aux échéances constitutionnelles de 2016. Des commissaires spéciaux à la tête des provinces, c’est ce qui arrive quand l’Opposition est distraite et la population insouciante par rapport à la marche chaotique du pays.
La RDC marche selon le diktat de la Majorité présidentielle (MP).
Après l’abbé Malumalu et le vice-président André Mpungwe : De nouveaux départs s’annoncent à la CENI
Préoccupante situation pour la poursuite normale du processus électoral
De nouveaux départs sont attendus à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), après ceux de l’abbé Apollinaire Malumalu Muholongu et du vice-président André Mpungwe Songo.
Ingénieur agronome de formation et opérateur économique, le nouveau promu bien accueilli par les différentes communautés composant la nouvelle province ayant comme chef-lieu l’ex Stanleyville
Après la lecture des ordonnances portant nomination des commissaires spéciaux et de leurs adjoints concernant les 21 des 26 nouvelles provinces intervenue le jeudi 28 octobre sur la RTNC, la population de Kisangani dans sa grande majorité s’était jetée dans la rue pour saluer la désignation de Jean Tokole Ilongo.
Manifestement la Majorité au pouvoir est déterminée à conduire le pays à l’impasse pour s’éterniser au pouvoir en empêchant la tenue des élections démocratiques…
Depuis son départ avec fracas de la Majorité présidentielle, le Groupe de Sept formations politiques, G7 en sigle, ne cesse de marquer l’actualité immédiate par ses déclarations, mises en gardes et prises de position en rapport avec l’évolution de la situation politique désastreuse du pays.
Me Tshibangu Kalala ne cherche nullement à mettre à genoux les, autorités du pays devant lui ni à les humilier. Il demande simplement une juste rémunération du travail accompli pour notre pays durant 12 ans et pour lequel il a reçu les félicitations chaleureuses de la part du Président de la République. Les pièces du dossier de l’Ouganda portent le sang du peuple congolais, elles sont intactes et bien conservées en un lieu sûr à Bruxelles.
Dans l’opinion, le cercle de sceptiques s’élargit sur l’indépendance vraie ou supposée de la Ceni. En cause, la double démission du président Apollinaire Malumalu et du vice-président André Mpungwe. La décapitation de cette institution citoyenne, qui étrenne la série de départs à tous les postes, rend hypothétique la tenue d’élections dans les délais prescrits par la Constitution. Cette déstabilisation presque planifiée profile l’ombre du glissement tant redouté.
Un vent violent souffle sur la Ceni (Commission électorale nationale indépendante). La démission de son président, M.
Pour la Dynamique de l’opposition, la nomination de ces hauts-fonctionnaires démolit l’ordre politique fondé sur la
Constitution du 18 février 2006 en allant à l’encontre des dispositions intangibles de l’article 220 de la Constitution,
notamment 197 et 198, en rapport avec la gestion des institutions politiques provinciales. La dernière ordonnance signée par le chef de l’Etat portant nomination des commissaires généraux des vingt et une nouvelles provinces issues du démembrement continue à soulever des vagues.