Politique

Dans l’arrière -pays, certaines autorités municipales imposent à leurs administrés de marcher pour soutenir le président de la République. D’autres exigent l’arrêt de toutes les activités socio-économiques pendant la marche de soutien à l’Autorité morale de la Majorité présidentielle. Des pratiques d’un autre âge qui font désormais revivre le mobutisme, pourtant chassé par la révolution du 17mai 1997. La scène politique congolaise est agitée depuis deux semaines.
La Majorité présidentielle n’a pas digéré la fronde de sept partis qui forment aujourd’hui le G7. Dans ses rangs, les plus zélés peaufinent des stratégies pour, disent-ils, punir ceux qui, à leurs yeux, ont trahi l’autorité morale de la MP. Dans la Majorité des groupes informels travaillent méticuleusement surie dossier. Tous les coups sont permis. Des détournements fantaisistes, des fraudes ou évasions fiscales tout aussi hasardeuses sont imaginées pour mettre en difficulté leurs frères-ennemis.
L’Assemblée nationale et le Sénat ont adopté, Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit : TITRE 1er : DES DISPOSITIONS GENERALES Article 1er : La présente loi fixe les règles relatives à l’organisation du référendum en République Démocratique du Congo. Article 2 : Le recours au référendum se limite aux seuls cas ci-après : Le transfert de la capitale dans un autre lieu du pays ; La cession, l’échange ou l’adjonction de territoire ; La révision constitutionnelle. Article 3 Au sens de la présente loi on entend par : Référendum : la consultation du peuple congolai
Après la fronde du G7, on savait que les jours de Moïse Katumbi au sein de la Majorité Présidentielle étaient comptés, surtout que l’intéressé était fiché, sans la moindre preuve, comme le parrain de cette dissidence officialisée le mercredi 16 septembre 2015.
Prévue pour 2016, la tenue de élection présidentielle devant sanctionner la fin du deuxième mandat du Président Joseph Kabila ne cesse de défrayer l’actualité nationale. Deux positions majeures se sont dégagées au sein de la classe politique. Pour les uns, il est important d’organiser les élections dans le délai constitutionnel. Les autres par contre, il faut des conciliabules avant la tenue de ces élections. Cette deuxième position est à la base de plusieurs mécontentements au sein des tenants du pouvoir.
Plusieurs fois annoncé et maintes fois reporté, le retour au pays de l’autorité morale de Congo na Biso « CNB », Freddy Matungulu est confirmé pour ce samedi 3 octobre 2015 à 10 heures.
Afin de permettre la réalisation d’un monitoring situationnel des cas de violation des droits de l’homme en période électorale, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a signé, hier mardi 29 septembre 2015 à son siège, un protocole d’accord avec la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH).
Plusieurs langues se délient pour dénoncer la proposition de la loi portant organisation du référendum initiée par deux députés de la Majorité présidentielle.
Le président Joseph Kabila traverse sans doute les pires moments de sa vie politique car son régime s’effondre à vue d’œil comme un château de cartes. Le mois de septembre aura été pour lui une saveur toute particulière, car il a vu, les piliers de son régime s’en aller un à un. Après donc le départ du G7, c’est le populaire et richissime gouverneur du Katanga qui vient d’officialiser sa rupture avec Kabila.
Le désormais ex- plus célèbre de gouverneurs de provinces explique sa démission par les signaux alarmants sur le double front du respect de la Constitution et de l’Etat de droit. * Le leader katangais appelle à la création d’un large mouvement autour des valeurs démocratiques et républicaines. Véritable coup de tonnerre dans le ciel politique katangais hier mardi 29 septembre. Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) se voit sevré-sans doute à jamais- du plus populaire de ses dirigeants.