Politique

Trois jours des travaux acharnés auront suffi, pour les Délégués de la Société civile/Forces vives, d’adopter  une vision commune et concertée, quant à la problématique des élections, du dialogue, du découpage territorial mieux connu sous le mot :   ‘’démembrement’’, de  la sécurité des personnes et de leurs biens etc.  Du Centre Nganda, à Kintambo,  l’on retiendra, en effet, que la Société civile/Forces vives, loin d’user de quelques  subterfuges ainsi que d’autres  procédés redevables à  la langue de bois, a, finalement, tranché.
Absente lors de la désignation du candidat des confessions religieuses à la tête de la CENI, l’Eglise catholique s’est exprimée, à travers un communiqué de presse. En effet, cette Eglise, par l’entremise de ses représentants au sein de la Plateforme des Confessions Religieuses, a refusé de participer au vote qui s’est déroulé lors de la dernière réunion. La raison est plus simple. Selon eux, le candidat élu, au nom de Nangaa, a été choisi en avance et le vote n’était qu’une formalité  qu’il fallait remplir.
Dans son communiqué de presse signé par son Modérateur, Jean-Bertrand Ewanga, et rendu public hier, vendredi 23 octobre2015, tard dans la soirée, la Dynamique de l’opposition pour l’Unité d’actions, abordant la question du remplacement de l’abbé Malumalu, a catégoriquement rejeté la désignation par les confessions religieuses de Corneille Nangaa à la tête de la Commission Electorale Nationale Indépendante. Par la bouche de son Modérateur, la Dynamique met en cause la crédibilité de celui qui devra succéder à Malumalu.
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[caption id="attachment_35874" align="alignleft" width="499"] RDC : Katumbi-Kamerhe, l’entente forcée[/caption] Depuis la démission fracassante de Moïse Katumbi du parti présidentiel le 29 septembre dernier, la rencontre avec Vital Kamerhe paraissait inévitable.
En démocratie, le rôle de l’opposition ne se limite pas seulement à critiquer le pouvoir en place. Il consiste également à formuler des propositions concrètes pour accélérer la marche de l’Etat vers l’émergence.   C’est dans cette approché que le président du « CDER », Jean-Lucien Bussa, vient de couler sa vision politique sous forme d’un livre de 95, pages intitulé « Un grand peuple pour une grande nation ».
C’est maintenant certain. Les leçons de la démocratie et des droits de l’homme varient selon les têtes des présidents africains. Si le chef de l’Etat français n’avait pas baissé d’un ton lors du 14ème sommet de la Francophonie quand il évoquait le même sujet à Kinshasa, en ce qui concerne la crise qui secoue Brazzaville, c’est un autre discours.
La rencontre de Londres entre Moïse Katumbi, le célèbre ex-gouverneur du Katanga, et le leader de l’UNC, Vital Kamerhe, scelle plutôt un « pacte de non-agression » plutôt qu’un possible accord politique à presque un an de la présidentielle de novembre 2016. Depuis la démission fracassante de Moïse Katumbi du parti présidentiel le 29 septembre dernier, la rencontre avec Vital Kamerhe paraissait inévitable. Divulguée par Jeune Afrique, l’entrevue a bien eu lieu mercredi 21 octobre au Foreign office de Londres.
Certains penseurs soutiennent mordicus que le hasard n’existe pas. Cette façon de penser va comme un gant à la rencontre entre Moïse Katumbi et Vital Kamerhe le mercredi à Londres.
La nouvelle s’est propagée comme une trainée de poudre le mercredi 21 octobre 2015. Corneille Nangaa, Secrétaire exécutif adjoint de la CENI a été désigné par consensus par quelques confessions religieuses comme remplaçant de l’Abbé Apollinaire Malu Malu à la présidence de la Commission Electorale Nationale Indépendante. Mais, l’Eglise catholique qui a refusé de s’engager dans cette démarche a, par le biais de la conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), rejeté le choix porté sur le secrétaire exécutif adjoint de la Ceni.