Un professeur de l’ISC devant la barre

Mercredi 15 juin 2016 - 09:52
Makengo, professeur à l’Institut Supérieur de Commerce de la Gombe (ISC/Gombe), est trainé devant la barre au Tribunal de grande instance de Gombe (TGI/Gombe) par un certain Arthur, au motif qu’il aurait commis les infractions de faux en écriture, usage de faux et escroquerie dans un dossier relatif à la vente d’une parcelle située dans la commune de Ngaliema. L’audience publique d’hier mardi 14 juin 2016 a consisté à la comparution des témoins cités à charge par la défense, ainsi qu’à la plaidoirie. Il s’agit des témoins Malukelo, chef des travaux à l’ISC ainsi que de Thérèse Umba Makengo, épouse du professeur précité. En ce qui concerne la narration des faits de Thérèse Umba Makengo, elle a renseigné que le plaignant Arthur avait à leur insu cédé sa voiture à l’un de ses enfants. Ledit enfant avait connu un accident de circulation qui avait endommagé ce véhicule. Peu après l’enfant voulait se suicider à cause des menaces qu’il recevant d’Arthur, propriétaire de la voiture. C’est ainsi que pour trancher ce litige et sauver la vie de son enfant qui se faisait des soucis et était malmené par Arthur, elle avait décidé en dépit de la résistance de son mari, de vendre l’une de leurs parcelles qui fait présentement l’objet de ce litige. C’était une façon pour elle de régler le conflit qui existait entre son fils et le propriétaire du véhicule. Le prix de la voiture revenait à 750 dollars. Ils s’étaient entendus avec Arthur sur la vente de la parcelle. Ce dernier a préféré occuper la parcelle en remplacement de son véhicule endommagé. Le problème était bien résolu. Mais peu après Arthur s’était arrangé avec le professeur pour un arrangement à l’amiable. C’est-à-dire, le professeur Makengo tenait beaucoup à sa parcelle. C’est ainsi qu’il s’était arrangé avec Arthur pour le remboursement du montant global de son véhicule, a fait savoir Thérèse Umba Makengo. Elle a en outre soutenu que son mari versait progressivement l’argent à Arthur pour récupérer sa parcelle qu’elle avait vendue par contrainte pour sauver la vie de son fils qui était tout le temps malmené. Elle a indiqué que  Arthur, malgré toutes les restitutions faites par le professeur Makengo, ne voulait plus quitter le lieu et oppose la résistance. Raison pour laquelle le professeur Makengo l’avait assigné en déguerpissement, a relevé Thérèse Makengo Umba. En réplique, selon l’avocat-conseil de la partie adverse, Arthur a demandé l’irrecevabilité des moyens soulevés par la partie adverse au motif que son argumentaire ne tient pas debout. Il y a faux en écriture dans le chef du professeur Makengo. Il a indiqué que son client est victime d’une escroquerie de la part du professeur Makengo. Il n’ y a jamais eu remboursement du montant de la vente ni de son véhicule, il cherche simplement des moyens mafieux pour lui ravir sa parcelle alors que  c’est lui qui est actuellement propriétaire exclusif du lieu querellé. Il n’y a jamais eu restitution de 750 dollars. Il convient de préciser que le Tribunal de céans est saisi en degré d’appel par la requête de l’appelant Arthur qui sollicite la reformulation de l’œuvre du premier juge qui aurait  mal dit le droit en faveur de la partie appelé, professeur Makengo. Le plaignant Arthur veut obtenir du tribunal de céans la correction de l’erreur commise par son prédécesseur ; et  attaque les actes faux brandit par Makengo devant le premier juge, lesquels lui ont donné raison. Et pour tous les préjudices, il a demandé des dommages et intérêts de 150000 USD payable en francs congolais, car son client vit dans des tracasseries énormes. Le ministère public a dans son avis demandé la recevabilité de l’appel interjeté par Arthur, et d’anéantissement de l’œuvre du premier juge, parce que c’est une décision rendue en partie. Le premier juge ne s’est décidé que sur la première infraction liée au faux en écriture sans dire un mot concernant la deuxième infraction sur l’usage de faux. Murka