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L’heure est aux réactions après la répression de la manifestation de l’opposition par la police ce samedi 20 mai 2023 à Kinshasa. L’une des dernières enregistrées émane du ministre des droits humains Fabrice Puela. Dans un communiqué publié ce jour, le ministre condamne l’attitude brutale de certains policiers face aux manifestants.

Les leaders de l’opposition ont déploré la répression de leur marche qu’ils ont organisé ce samedi 20 mai 2023 à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo. Au cours d’une conférence de presse tenue après la répression de leur marche par la Police, Matata Ponyo, qui a pris la parole au nom de l’opposition, a dénoncé l’interpellation de plus de 14 militants. Dans la foulée, le leader du parti politique LGD a exigé la libération sans condition de ces manifestants.

Les leaders de l’opposition ne décolèrent pas. Après la marche étouffée par la police ce samedi 20 mai 2023, ils annoncent une autre manifestation pour la semaine prochaine. En effet, Martin Fayulu, Matata Ponyo, Delly Sesanga et Moïse Katumbi, ont, au cours d’une conférence de presse tenue ce jour, annoncé l’organisation d’un sit-in le jeudi prochain devant le siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

La marche de l'opposition n'a pas fait long feu sur l'axe Kianza - Université dans la commune de Ngaba. La police a usé des gaz lacrymogènes pour disperser les Kinois qui ont tenté de battre le pavé.  Présent sur le lieu, Moïse Katumbi a condamné cette attitude des forces de l'ordre. Il a pointé du doigt la responsabilité de Félix Tshisekedi à travers ce mode opératoire. 

Le procureur général de la Cour Pénale internationale (CPI) Karim Khan, sera en visite de travail à Kinshasa du 28 au 31 mai 2023.  Cette information relayée par l'Agence congolaise de presse (ACP) qui cite les sources onusiennes, est confirmée par le  bureau de la CPI installé dans la capitale congolaise.

Le Gouverneur de la Ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a convié ce jeudi 18 mai 2023 dans son cabinet de travail, les secrétaires généraux de différents partis politiques de l'opposition, représentés par LGD, ECIDé, Ensemble pour la République et Envol.  D’après une dépêche de la cellule de communication de l’hôtel de ville, il était question pour l'autorité urbaine d'approuver la demande de la marche prévue le 13 mai puis reportée au 20 mai.

Une commission sera bientôt mise en place pour rassembler autour d'une table, les parties prenantes au conflit intercommunautaire et foncier Teke-Yaka afin de pacifier la partie ouest de la République démocratique du Congo où « les deux communautés s'affrontent » depuis avril 2022.  Cette commission comprendra les gouverneurs du Kwango, du Kwilu, du Maï-Ndombe et de Kinshasa, le vice-premier ministre de l'Intérieur et celui de la Défense, le ministre des affaires foncières, sociales et les services spécialisés de chaque province.

A la suite d’une réunion tenue le 15 mai 2023 à Kinshasa, les autorités congolaises et le Groupe de la Banque mondiale ont convergé leurs vues sur la restructuration du Fonds social de la République démocratique du Congo (FSRDC). C’est ce qu’indique un communiqué de presse de la cellule de communication de la présidence parvenue ce jeudi à la Rédaction de 7SUR7.CD.

Au cours d’une conférence de presse tenue lundi 15 mai 2023, le collectif des avocats de Fortunat Biselele, conduit par Me Richard Bondo, ont exprimé leur regret de voir la ministre de la Justice, Rose Mutombo, devenir un bourreau des droits de l’homme, et de violer les droits de leur client, en le remettant « violemment » en prison, alors que ce dernier est dans un état de santé « critique ». Relevant d’abord des faits de violation de la procédure dans l’arrestation de leur client, notamment sa détention pendant 6 jours dans les locaux de l’ANR alors que la loi p

Le Bureau Conjoint des Nations-Unies aux droits de l'Homme (BCNUDH) rapporte dans un communiqué de presse parvenu à 7SUR7.CD ce mercredi 17 mai, avoir documenté 495 violations et atteintes aux droits de l'homme sur toute l'étendue de la République Démocratique du Congo en mars 2023. Il s'agit d'une augmentation de 12% par rapport aux cas recensés   en février de la même année, à en croire le BCNUDH, qui la justifie par un accroissement des victimes d'exécutions sommaires, des victimes des mauvais traitements et celles des violences sexuelles comparativement au moi