Une nuit étoilée du dimanche 1er mars 2015, il est 22 H. A la vue d’une colonne des policiers en patrouille, au sortir d’une rue sinueuse baignée par l’obscurité, commune de Bandalungwa, un noctambule qui craignait de rencontrer une bande des Kuluna, a poussé un ouf de soulagement. Il s’est immédiatement cru en sécurité, car croiser des forces de l’ordre en mission de service à une heure avancée de la nuit, devrait être rassurant.
Cette nuit-là, quatre policiers se sont détachés de leur colonne pour l’interpeller, afin de savoir d’où il venait et où il se rendait.
Sécurité
Capturé parmi la centaine de prisonniers de l’opération « Sokola II », déclenchée le 27 janvier 2015 en vue du désarmement forcé des FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda), un officier de cette force négative rwandaise basée dans l’Est de la RDC depuis la chute du régime de Juvénal Habyarimana en avril 1994, se montre farouchement opposé au retour dans son pays d’origine, sans conditions.
Une accalmie relative s’observe ce mercredi 4 mars sur les lignes de front, où s’affrontent depuis cinq jours les FARDC et les FDLR dans les territoires de Nyiragongo et Rutshuru (Nord-Kivu). Depuis la veille en effet, l’armée congolaise a entrepris de consolider les positions reprises aux mains des rebelles rwandais, selon des sources militaires.
Durant les cinq jours des combats, les FARDC sont parvenues à reprendre le contrôle de Mugogo, un important bastion des FDLR situé au nord-ouest du groupement Rusayu et Kalake en plein parc national des Virunga.
« Nous n’avons convié personne à un spectacle de torrent de sang qui éclabousse tout », a déclaré le porte-parole du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC), Lambert Mende, au cours d’un point de presse tenu dimanche 02 février 2015 à Goma (Nord-Kivu).
Le ministre congolais des Médias a effectué une visite de travail à Goma (Nord-Kivu), pour s’informer sur les premiers résultats des opérations militaires «Sokola II », lancées contre les rebelles rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) dans l’Est de la RDC.
Sur terrain, Lambert Mende s’est rend
(GOMA)- Le leadership des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda exige le dialogue inter rwandais. L’un des officiers capturés au front, le major Séraphin Nzitunga l’a déclaré lundi devant le ministre de la communication et medias arrivé dimanche à Goma. Les combattants hutus appellent le régime de Kigali au respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire. ‘‘Nous voulons que la justice rwandaise soit équitable pour tous les présumés génocidaires de 1994’’, a-t-il déclaré. L’officier était chargé des
renseignements et relations avec les Ongs.
Un ancien chef rebelle hutu rwandais, actif dans la province du Sud-Kivu dans l’est de la République démocratique du Congo, a été condamné à la prison à perpétuité pour crimes contre l’humanité, a annoncé lundi l’association Avocats sans frontières (ASF).
“Kizima Lenine Sabin, chef de guerre des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR), a été reconnu coupable d’exactions commises entre fin 2009 et début 2012” dans le territoire de Shabunda, et le tribunal a retenu “six chefs d’accusation : le meurtre, le viol, la torture, le pillage, l’incendie et l’extorsion” contre lui, soul
Le ministre de la communication et des médias accompagné d’une forte délégation des journalistes séjournent à Goma pour palper du doigt les opérations menées contre les rebelles Rwandais FDLR. Mende a embarqué les journalistes avec lui pour que ces derniers s’imprègnent de la capacité offensive des FARDC qui font cavalier seul dans la traque des FDLR. Sur terrain, d’après des con-frères sur place au Nord-Kivu, les FARDC gagnent des territoires jadis sous le contrôle de FDLR.
Suspectées d’avoir participé au dernier massacre des civils dont le territoire de Béni est victime à répétitions et de manière intempestive, depuis près de 6 mois, cinq personnes ont été arrêtées.
Du fait de la gravité des faits leur reprochés notamment des pertes en vies humaines, les présumés coupables ont été transférés à Kinshasa.
Cela fait environ 100 jours que les détenus ont débarqués dans la capitale congolaise.
Le ministre de la Communication et médias, Lambert Mende a présenté dimanche 1er mars à Goma (Nord-Kivu), quarante trois combattants des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) capturés au cours de l’offensive que l’armée congolaise a lancée la semaine dernière au Nord et au Sud-Kivu.
Les Forces armées de la RDC (FARDC) mènent seules l’offensive contre les FDLR après que le gouvernement congolais a renoncé au soutien de la Monusco, la Mission onusienne en RDC, dans ces opérations militaires.
A Goma, une quarantaine de rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) ont été présentés à la presse, ce dimanche 1er mars. Nombreux parmi ces hommes revendiquent la nationalité congolaise et certains se sont rendus avant l'opération de désarmement forcé des FDLR lancée le 27 février. D'autres ont été faits prisonniers ces derniers jours.
Au siège de la zone de défense à Goma, les autorités ont présenté 20 Rwandais d’un côté et 23 Congolais présumés de l’autre avec devant eux, des armes de guerre, des kalachnikovs en grand nombre.