Société

(ZONGO)- Les activités sont paralysées dans la ville de Zongo au Sud-Ubangi, dans la province de l’Equateur, suite aux affrontements qui se poursuivent entre deux factions ethno-tribales incontrôlées dans la capitale centrafricaine. Lundi, les activités tournaient au ralenti. Des coups de feu qui ont crépité dimanche et lundi à Bangui, ont plongé la population dans la peur totale. Sur le fleuve, la traversée est constatée de manière très fréquente.

La Société nationale d’assurances (Sonas) continue avec l’indemnisation des sinistrés. Au cours de l’opération «jeudi sinistre» du 24 septembre 2015,20 agences de Kinshasa ont traité et payé 163 dossiers. Selon des précisions données par la direction en charge des sinistres, les dossiers payés se rapportent essentiellement aux branches d’assurances automobiles, incendie et vie.

Avec la montée en puissance de l’insécurité avec des tirs sporadiques de balles chaque nuit ou presque, des vols à mains armées et viols... l’insécurité se porte bien dans cette commune autrefois paisible. Le tout dans une indifférence étonnante du bourgmestre Senghor Biya Kikuana qui, pour beaucoup, fait semblant d’ignorer la réalité.

Ce n’est pas une insulte lorsqu’on qualifie un être humain de « monstre ». Tout être humain qui a une conformation contre-nature est appelé dans le jargon médical monstre. Cette mise au point est importante car cet article a un but pédagogique. Promouvoir autant que faire se peut les consultations prénatales (CPN) chez les femmes enceintes afin qu’elles accouchent au mieux. Pour ne l’avoir pas fait, faute d’argent ou d’information, une femme a mis au monde le jeudi 24 septembre 2015 un enfant atteint d’une pathologie rare : l’anencéphalie.

Dix-neuf personnes ont été blessées, dans un éboulement de terre qui s'est produit samedi 26 septembre à la concession minière de Mining minerals ressources (MMR), située à 224 kilomètres sur l'axe Kalemie-Nyunzu, dans le territoire de Nyunzu, province de Tanganyika. Les témoins attribuent cet éboulement de terre à une panne de motopompe qui a échoué de tirer des eaux de trous. Ces eaux ont rempli les trous dans les galeries souterraines dont la profondeur va au-delà de 10 mètres et ont provoqué l'éboulement de terres.

Le député provincial du Nord-Kivu Simon Kazungu déplore la profanation du cimetière de l'ITIG, à Goma. Il a fustigé cette situation dans un entretien accordé, samedi 26 septembre, à Radio Okapi : «Je suis vraiment choqué de ce que je viens de voir au cimetière dénommé communément l'ITIG. Vous vous rendez compte de la situation des gens qui, après une semaine, ne peuvent pas voir les tombes de leurs parents et grands-parents. Ces tombes disparaissent comme ça».

La population de Bunia juge exorbitant le prix de 40 dollars américains, fixé pour la conservation journalière d'un cadavre à la morgue de l'Hôpital général de référence de ce chef-lieu de l'Ituri. Un reporter de Radio Okapi a constaté ce fait au terme d'une enquête dans cette ville de l'Ituri. En plus de frais de la morgue, fixé à 40 dollars américains, la famille du défunt débourse la somme de 20 dollars américains pour les soins de la dépouille.

La ville de Lubumbashi (Haut-Katanga) accueille la première édition du Salon international du tourisme. A l'initiative de l'agence «Palma okapi tour», ce forum est organisé dans le cadre de la journée internationale du tourisme, célébrée le 27 septembre de chaque année. Cette journée est placée sous le thème: «Un milliard de touristes, un milliard d'opportunités». Ce salon de Lubumbashi entend promouvoir les activités touristiques pour la protection de l'environnement et contribuer ainsi à la croissance économique dans l'ex-Katanga et à travers la RDC.

Le deuxième Airbus A320 de la compagnie nationale aérienne Congo Airways, qui était bloqué à Dublin suite à un contentieux judiciaire, est arrivé à Kinshasa samedi 26 septembre vers 14h30 (TU). L'appareil, baptisé Mzee Laurent Désiré Kabila du nom de l'ancien chef de l'Etat de la RDC, a atterri à l'aéroport de N'djili devant plusieurs membres du gouvernement. « C’est un défi que nous relevons. Nous sommes en programme d’action axé sur l’amélioration des conditions de vie de la population. Et l’un des problèmes que nous avons rencontré c’est celui des transports sur l’ensemble de voies.

L'administrateur du territoire de Bondo, Floribert Ekili Akambe, a exprimé sa crainte, vendredi 25 septembre à Radio Okapi, face à l'arrivée massive de réfugiés centrafricains dans ce territoire du Bas-Uelé. Selon lui, cette situation constitue une source d'insécurité, si la Commission nationale aux réfugiés (CNR) ne la régularise pas: