Sud-Kivu : Une étude révèle que les eaux de sources sont en grande partie la cause des maladies hydriques

Vendredi 3 mai 2019 - 08:50
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En partenariat avec le ministère provincial de la santé, l'association sans but lucratif Congo Relief Integrated Développement, "CRID", a dévoilé jeudi 2 mai dernier, ses résultats de l'analyse de la qualité des eaux de sources comme alternative de celles de la Regideso dans la ville de Bukavu.

Pour cette organisation, la province du Sud-Kivu fait face à un défis majeur d'approvisionnement en eau potable à cause des constructions anarchiques, de la croissance démographique, de la carence de l'eau surtout au courant de la saison sèche.

Cela a pour conséquence, la prévalence élevée des maladies hydriques dont le choléra, les noyades pour ceux là qui vont puiser de l'eau dans les rivières ou dans les lacs mais aussi le risque élevé de l'insécurité d'agression pour les jeunes filles qui sont obligées d'aller puiser de l'eau la nuit ou trop tôt le matin aux alentours de 4h.

À en croire le coordonnateur de cette association, Gervais Rugenge Baguma, le but de cette étude est de donner à l'autorité un instrument de planification afin d'améliorer l'hygiène de la population.

D'autre part, cette étude révèle que 93,8% d'eaux de source non protégées contiennent le Isvheria Colli et 22,4% contiennent le vibrio choloreace, ce qui explique pourquoi les maladies hydriques restent toujours présentes dans la province du Sud-Kivu.

Notons que ces travaux de recherches ont eu le concours des experts de la division provinciale de la santé, le bureau de l'hygiène et un agent de CRID.

Isaac Musharhamina/Correspondant 7SUR7.CD au Sud-Kivu