Sécurité

Le dimanche 20 octobre dernier, les rebelles du M23 ont engagé des combats contre la localité de Kalembe, en territoire de Walikale, un village stratégique donnant accès aux territoires de Lubero et Rutshuru (Nord-Kivu) et à la province de la Tshopo, par le groupement d'Oninga.

Le commissaire provincial de la Police Nationale Congolaise (PNC) au Nord-Kivu, le commissaire divisionnaire adjoint, Eddy Mukuna,a présenté ce lundi 21 octobre 2024 à la presse, 47 présumés bandits regroupés en plusieurs catégories selon les infractions commises.

Le vice-Premier ministre et ministre de la Défense nationale, Maître Guy Kabombo Mudiamvita, est arrivé à Lubumbashi, capitale du Haut-Katanga, le samedi 19 octobre 2024. Ce déplacement s’inscrit dans le cadre de sa mission visant à rencontrer les commandants des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et ceux de la 2ᵉ zone de défense. L'objectif est d'expliquer la vision du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, de transformer l'armée congolaise en une force moderne et républicaine.

La localité de Kalembe est passée sous contrôle du M23 ce dimanche 20 octobre 2024 après des combats qui l'ont opposé aux groupes locaux d'autodéfense dits Wazalendo, partenaires du gouvernement congolais. Il s'agit d'une toute première entité du territoire de Walikale (Nord-Kivu) a être conquise par les rebelles depuis le début du conflit en fin 2021.

Selon des sources judiciaires et policières, un regain d’insécurité est constaté dans plusieurs quartiers de Kinshasa après l’évasion survenue à la prison centrale de Makala dans la nuit du 1ᵉʳ au 2 septembre dernier. Pour  rassurer la population, le commissaire provincial de la police, Blaise Kilimbalimba, a annoncé, le lundi 14 octobre, le renforcement de la présence policière dans les communes et quartiers réputés criminogènes.

Le commissaire provincial de la Police Nationale Congolaise au Kasaï-Oriental a présenté, le lundi 14 octobre 2024, au gouverneur de province un groupe de bandits présumés auteurs de l'insécurité qui sévit actuellement à Mbuji-Mayi, chef-lieu de province. Il s'agit principalement de six présumés criminels dont un militaire des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et Cinq policiers, qui ont été identifiés comme  principaux acteurs dans la montée de l’insécurité qui sévit dans la région centre de la RDC.

En territoire de Mambasa, dans la province de l'Ituri, trois (3) miliciens Maï-Maï du général autoproclamé Kabidon se sont rendus aux forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Le porte-parole de l'armée régulière en Ituri qui rapporte l'information, souligne que c'est suite aux opérations de traque des forces négatives menées dans la région, mais aussi suite aux émissions de sensibilisation sur les antennes de la radio des FARDC émettant à Bunia, que cette reddition a eu lieu.

Les Forces Armées Congolaises et Ougandaise annoncent avoir neutralisé huit (8) rebelles ADF dans le territoire de Lubero, dans la province du Nord-Kivu. La nouvelle est contenue dans une note d'information relayée à la presse dans la région de Beni, à travers le secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord, ce lundi 14 octobre 2024.

Un groupe de 17 miliciens Maï-Maï, opérant dans le territoire de Pweto, à plus de 300 kilomètres de Lubumbashi dans le Haut-Katanga, a décidé de déposer les armes et de se rendre aux autorités provinciales. Parmi eux, leur général autoproclamé, Funga Meza, qui s'est également soumis aux autorités. Le gouverneur Jacques Kyabula a officiellement reçu ces anciens combattants des forces armées katangaises, le samedi 12 octobre 2024, au cours d'une cérémonie organisée par Jean-Jacques Kashiba, ministre provincial de l’Intérieur et de la sécurité.

Les armées congolaise et ougandaise ont décidé de maintenir la mutualisation des forces contre les ADF au Nord-Kivu et dans l'Ituri. Après une évaluation fin septembre et début octobre à Fort-Portal, en Ouganda, les responsables militaires de 2 Etats se sont réunis à Kinshasa, jeudi et vendredi dernier, pour discuter de la nécessité de poursuivre ou non ces opérations lancées depuis près de 3 ans.