Sécurité

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont annoncé qu'elles ont tué deux autres rebelles d'Allied democratic forces (ADF) dans le groupement Bambuba-Kisiki, en territoire de Beni (Nord-Kivu), le matin de ce mardi 15 mars 2022.  Le porte-parole des opérations militaires Sokola 1 au Grand Nord-Kivu, le Capitaine Anthony Mualushayi, révèle dans sa dépêche parvenue à 7SUR7.CD, que ces assaillants venaient de traverser la Route nationale n°4 où « ils ont brûlé deux motos de civils ».

De nombreuses agglomérations de la chefferie des Walese Vonkutu en territoire d’Irumu (Ituri) ont connu une attaque sanglante qui a causé la mort d’au moins 24 personnes ce lundi 14 mars 2022. Le chef de la localité Luna-Samboko, Didas Mupika, qui n’a pas trop commenté les faits à 7SUR7.CD attribue ce crime aux rebelles d’Allied democratic forces (ADF). 

On en sait un peu plus sur la dernière incursion sanglante perpétrée par des terroristes d'Allied Democratic Forces (ADF) dans le village Mambume, près de la localité de Mamove, en secteur Beni-Mbau, dans le territoire de Beni au Nord-Kivu durant la nuit du vendredi au samedi 12 mars 2022. D'après Ernest Basukira, chef du village Maleki, un village voisin du lieu du drame contacté par 7SUR7.CD ce dimanche, les ADF ont massacré au total 27 civils avant de prendre le large.

Au moins 8 civils ont été tués par des rebelles d'Allied democratic forces (ADF) dans le secteur de Beni-Mbau groupement Batangi-Mbau, en territoire de Beni au Nord-Kivu dans la journée du vendredi 11 février 2022. Le drame a eu lieu à Mambume près de Mamove dans la localité de Babila-Bakaiku. D'après le chef du village Maleki qui confirme la nouvelle à 7SUR7.CD ce samedi, on compte également d'importants dégâts matériels.

Une rencontre bilatérale entre la province de l'Ituri en République démocratique du Congo (RDC) et la province de central équatorial state du Soudan du Sud se tient ce samedi 12 mars 2022 à Aru, chef-lieu du territoire portant le même nom au Nord-est de la RDC. La cérémonie d'ouverture de cette assise a été présidée par le gouverneur militaire de la province de l'Ituri, le lieutenant-général Luboya N'kashama Johnny, en présence de son homologue de la province de central équatorial state, Emmanuel Adil Anthony Wani.  

Au moins 14 civils ont été tués en l'espace de trois jours par des rebelles dans les territoires de Beni (Nord-Kivu) et d'Irumu (Ituri). L'on accuse les rebelles d'Allied democratic forces (ADF) d'en être auteurs. Les victimes de ces nouvelles violences, toutes des civiles, ont été tuées dans trois agglomérations différentes. Le délégué du gouverneur affecté à Eringeti a expliqué à 7SUR7.CD le vendredi 11 mars 2022 que 4 civils ont été exécutés à Bango.

11 prisonniers ont été libérés de la prison centrale de Ludimbi à Kabinda, chef-lieu de la province de la Lomami. Ces déténus ont bénéficié de la grâce présidentielle. La cérémonie de leur mise en liberté a été présidée, mardi, par le procureur de la République intérimaire, le magistrat Dieudonné Okalukalu, au sein de cette maison carcérale.

Six personnes ont été tuées par des hommes armés la nuit du mercredi à ce jeudi 10 mars 2022 dans la chefferie de Bashu, en territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu. L'administrateur du territoire de Beni contacté par 7SUR7.CD ce jeudi confirme la nouvelle et indique que les militaires FARDC sont déjà déployés dans la zone pour un « nettoyage ».

Les autorités de la République démocratique du Congo peuvent s’approvisionner librement en matériel de guerre. Cette affirmation est de la Mission de l'Organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO). D'après le compte-rendu de l'actualité des Nations-Unies en RDC de ce mercredi 9 mars 2022, l’idée selon laquelle l’embargo du Conseil de Sécurité des Nations Unies empêche les autorités de la RDC de se doter en matériels pour appuyer l’effort de guerre dans les provinces de l’Est du pays est erronée.

Durant le mois de janvier 2022, le Bureau Conjoint des Nations-Unies pour les Droits de l’Homme (BCNUDH) a documenté 571 cas de violations et atteintes aux droits de l’homme sur tout le territoire de la République démocratique du Congo, contre 560 cas en décembre dernier.  Le BCNUDH accuse les policiers et militaires congolais d'être responsables de 44% du total de ces violations "qui ont causé la mort d’au moins 42 personnes, dont 35 hommes, 5 femmes et 2 enfants", lit-on dans son rapport dont une copie est parvenue ce mercredi 09 mars à la rédaction de 7SUR7.CD.