Justice

Les défenseurs des droits de l’homme dénoncent les conditions carcérales à la prison de Kamituga dans le territoire de Mwenga au Sud-Kivu. Les détenus y manqueraient de nourritures et n’auraient pas accès aux soins de santé. Trois prisonniers sont morts dans cette prison en l’espace de deux mois.

GENEVE

Arrestation d’acteurs politiques et sociaux Interpellé depuis le 19 janvier 2015 dan un bistrot de l’avenue Victoire à Matonge (Commune de Kalamu), le coordonnateur de la Société Civile de la RDC, Christopher Ngoyi Mutamba été conduit vers une destination inconnue. Trois semaines après, son lieu de détention n’est toujours pas localisé. Ce, malgré les efforts fournis par les membres de sa famille biologique et les sympathisants de l’organe qu’il Coordonne. Ce qui inquiète tout le monde.

Monsieur Pablo Mbangu, citoyen congolais travaillant pour le compte de l’entreprise sud-africaine « John », ayant vendu des engins lourds d’extravation à la Gécamines, est détenu depuis mercredi 4 février 2015 au parquet de Gombe. Bien que liée à cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive l’année passée, la détention du consultant est jugée arbitraire car dépassant ainsi les 48 heures de garde à vue prévues par la loi.

Accusé par la CPI de crimes de guerre et crimes contre l’humanité puis mis en liberté La Chambre d’Appel de la Cour pénale internationale (CPI) rendra son arrêt concernant l’appel à l’encontre de l’acquittement dans l’affaire Le Procureur contre Mathieu Ngudjolo Chui.

La société civile du Sud-Kivu plaide pour la réintégration de 33 magistrats suspendus du parquet de Bukavu. Ces magistrats sont «interdits de travailler pendant trois mois» pour non respect de la procédure légale pour déclencher une grève. Une délégation du bureau de coordination de la société civile a été reçue mercredi 4 février par le procureur général près la Cour d’appel de Bukavu. Pour elle, ces suspensions préjudicient les justiciables, causant notamment une augmentation des cas de détentions illégales.

Conflits d’honoraires Le dossier opposant un ressortissant nigérian, Ernest Ifeanyi Mwadijaku, à son ancien avocat Me Idrissa Shabani wa Shabid, au sujet de conflits d’honoraires aurait dû avoir lieu hier mardi 3 février au Tribunal de Commerce de Kinshasa/Gombe.

L’Association Congolaise pour l’Accès à la justice (ACAJ), la Ligue Congolaise contre la corruption et la Fraude, la Nouvelle Société Civile Congolaise, Justicia ASBL., la Fondation Bill Clinton pour la paix et les Anges du ciel, dénoncent avec la dernière énergie l’instrumentalisation de la justice par le gouvernement, pour réduire au silence les membres de l’opposition politique et les défenseurs des droits de i’h6mme. C’était au cours d’un point de presse tenu hier mardi 3 février 2015, à la Gombe.

Concerne : La libération du défenseur des droits humains CHRISTOPHER NGOYMUTAMBA et la justice en faveur des victimes des manifestations de janvier 2015. Kinshasa, le 02 février 2015. Monsieur le Président de la République, Les 666 signataires du présent mémorandum, ONG membres de la Campagne pour la démocratie et de l’Etat de Droit en République Démocratique du Congo (RDC), avec le soutien de la FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme), vous adressent la présente lettre ouverte pour demander ce qui suit.

Dans une lettre adressée à Joseph Kabila Dans une correspondance adressée à Joseph Kabila le lundi 2 février 2015 dont La Tempête des Tropiques s’est procurée une copie, plus de 600 organisations de la société civile de la République Démocratique du Congo (RDC), avec le soutien de la FIDH exigent la libération sans condition du défenseur des droits humains, Christopher Ngoy Mutamba, Président national de l’ONG » Synergie Congo Culture et Développement » et Coordonnateur de la plateforme » Société civile de la République Démocratique du Congo « .