Sécurité

Les Forces Armées de la République démocratique du Congo affirment que le désengagement annoncé par les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) est un « leurre et une publicité pour tromper l'opinion ». Dans un communiqué publié ce samedi 24 décembre, l'armée congolaise, par l'entremise de son porte-parole, le Général Sylvain Ekenge, précise que les rebelles soutenus par le Rwanda, sont en train d'occuper d'autres positions stratégiques au lieu de rejoindre leurs positions du Mont Sabinyo, comme initialement annoncé.

Une attaque d'hommes armés a visé des éco-gardes en patrouille l'après-midi du vendredi 23 décembre 2022 dans le secteur centre du Parc national des Virunga, au Nord-Kivu. L'Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) assimile les assaillants aux miliciens Maï-Maï actifs dans la contrée. Selon un communiqué parvenu à 7SUR7.CD ce vendredi, 2 rangers ont trouvé la mort au cours de l'attaque. Il s'agit de Meddy Kenge Mahomet (29 ans) et de Hakizimana Ndamira Benoît (31 ans). Un 3e a également été blessé puis conduit aux urgences. 

Les rebelles du M23 (Mouvement du 23 mars), ont remis ce vendredi leurs positions de Kibumba, aux militaires de la force régionale de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC). La « cérémonie de remise » s'est tenue dans la cour du bureau administratif de la commune rurale de Kibumba. Les rebelles ont affirmé qu'ils se retiraient de la localité « au nom de la paix ».

Les rebelles du M23 (Mouvement du 23 mars) annoncent leur retrait de la commune rurale de Kibumba, à une vingtaine de kilomètres de Goma ce vendredi 23 décembre 2022. Dans un communiqué parvenu à 7SUR7.CD, le mouvement affirme vouloir céder ses positions de Kibumba à la force régionale « au nom de la paix ».

L'ambassadeur chinois accrédité à Kinshasa, Zhu Jing, a dans un message relayé sur son compte Twitter ce mercredi 21 décembre 2022, salué la décision prise par le conseil de sécurité des Nations-Unies, de mettre fin à la mesure de notification sur l'achat d'armes imposée à la République démocratique du Congo. À l'en croire, la Chine continuera à accompagner la RDC dans le renforcement de ses capacités de défense sécuritaire.

Des éléments du groupe d'autodefense Zaire ont tué 9 civils dont 8 enfants au village Azimini du groupement Adra, dans la chefferie des Walendu-Watsi en territoire de Mahagi, province de l'Ituri, le lundi 19 decembre 2022.   L'information a été rapportée à la presse par l'administrateur militaire du territoire précité, le mardi 20 décembre.            Selon le colonel Jacques Disanoa, les auteurs de cette tuerie seraient venus du groupement des Angal.

Au total, 12 civils ont été tués dans les nouvelles attaques des ADF en territoire d'Irumu, province de l'Ituri.  La tuerie a eu lieu dans le village de Otomabere la journée du lundi 19 décembre 2022, rapporte la convention pour le respect des droits humains (CRDH), antenne du territoire précité, dans une note d'information le mardi 20 décembre.

Au total, 12 civils ont été tués dans une nouvelle attaque mise à l'actif des rebelles d'Allied democratic forces ( ADF) en territoire d'Irumu, dans la province de l'Ituri. La tuerie a eu lieu dans le village d'Otomabere, la journée du lundi 19 décembre 2022. La Convention pour le respect des droits humains (CRDH) antenne du territoire d'Irumu qui a rapporté l'information à 7SUR7.CD le mardi affirme que les assaillants ont ciblé trois entités du village d'Otomabere, notamment à Apakolu, Abulembi et à Mangina Pori.

Lors d’un vote qui a eu lieu le 20 décembre 2022 à New York, le conseil de sécurité de l’ONU a renouvelé d’un an le mandat de la MONUSCO. Ce mandat de la mission onusienne en RDC comporte trois priorités à savoir la protection des civils, le soutien au programme de désarmement et démobilisation des groupes armés ainsi que le soutien à la réforme du secteur de sécurité.

La présence des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) sur une partie de la province du Nord-Kivu, a été à la base de la cessation de plusieurs activités, y compris celles de conservation de la nature. Le Parc National des Virunga en est victime alors que les activités touristiques y sont déjà suspendues depuis 2018 suite à l'épidémie d'Ebola, puis la pandémie du Covid-19 et l'insécurité.