Sécurité

Les magistrats de l’auditorat militaire de garnison de Beni (Nord-Kivu) sont depuis jeudi 3 décembre à  Eringeti pour enquêter sur les crimes de guerre et crimes contre l’humanité commises par les présumés rebelles ougandais des ADF dans cette localité située à plus ou moins 60 Kilomètres au nord-est de Beni. Selon l’auditeur militaire de garnison de Beni, le major Kumbo Ngoma, ces enquêtes sont appuyées par le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme, la section d’appui à la justice de la Monusco/Beni et le Pnud. Certains éléments des FARDC sont également accusés de négligenc

« Le temps viendra, et il n’est pas loin où les habitants de Beni, la région du grand Nord seront libérés des groupes armés», a promis le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, Maman Sidikou, vendredi 4 décembre, à la population de Beni, à plus de 350 km au Nord de Goma (Nord-Kivu).

Des hommes armés identifiés aux miliciens de la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) ont attaqué la nuit de jeudi à vendredi 4 décembre, le village de Kaya à 27 km au sud de Bunia (Ituri). La société civile locale dresse un bilan d’un mort, sept blessés graves et des habitations pillées par ces miliciens, qui ont profité de l'absence des FARDC dans le village pour opérer en toute quiétude. Selon son président, Gily Gotabo, ces assaillants ont tiré plusieurs coups de feu en l’air, demandant aux habitants de ce village de quitter leurs maisons, avant de procéder au pillage de leur

« Dans l’armée, il y a des soldats qui se battent contre les ennemis, mais il y en a d’autres qui sont de connivence avec ces mêmes ennemis. Cette affaire de l’insécurité à Beni est un arbre qui cache la forêt » a déclaré jeudi 3 décembre à Radio Okapi, le président du RCD/KML, Antipas Mbusa Nyamuisi. L’opposant se demande notamment comment l’identité des auteurs des massacres contre les populations civiles n’est toujours pas connu alors qu’on enregistre des tueries depuis une année. « Avec plus de 600 personnes massacrées, avec des ressources de l’Etat gaspillées, avec les Nations unies qui

Vivre à Butembo n’est pas différent de vivre en Irak. Il ne se passe pas un jour sans qu’on ne parle d’un cas d’enlèvement. Pour la population, on vit avec et on fait avec. Les groupes armés opèrent des rafles des paisibles habitants et ne les libèrent qu’après avoir perçu des grandes rançons. Depuis janvier de cette année jusque fin novembre, plus de 77 personnes ont été enlevées. Leur libération a été monnayée. La rançon exigée par les Kidnappeurs va de dix mille à cent mille dollars américains pour le relâchement de la victime.

Le 9ème mandat de la Mission européenne de conseil et d’assistance en matière de réforme du secteur de sécurité en RDC dans le domaine de la défense (EUSEC/RDC), poursuit son bonhomme de chemin avant son expiration le 30 juin 2016.

En partenariat avec la Police nationale congolaise (PNC), la Police civile de la Monusco (UNPOL) poursuit sa série de formation des policiers congolais sur les notions de droits de l’homme. Le mercredi 2 décembre dernier, c’était le tour des hommes en uniformes de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo de boucler la formation, après une session de six semaines. Les bénéficiaires de ces travaux proviennent de trois unités de la Police nationale congolaise, rapporte radiookapi.

La réforme de la Police nationale congolaise (PNC) ne peut réussir que s’il y a une bonne formation des policiers.

Cinq cent trente policiers ont bouclé mercredi 2 décembre leur session de formation organisée pendant six semaines par la police civile de la Monusco (UNPOL) en partenariat avec la Police nationale congolaise (PNC). Les bénéficiaires sont issus de trois unités de la PNC: le groupe mobile d’intervention, l’Escadron mobile d’intervention et la police de police.

New-York invite Kinshasa à tout mettre en œuvre pour que les auteurs de cette attaque soient arrêtés et traduit en justice Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, et le Conseil de sécurité ont condamné,le lundi 30 novembre dernier,l’attaque perpétrée par le groupe rebelle ougandais Forces démocratiques alliées (ADF) contre une base de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) à Makembi, dans le Nord-Kivu.Dans une déclaration, le porte-parole deBanKi-Moona indiqué qu’un soldat de la paix originaire du Malawi