Politique

  Les leaders du Groupe de 7 ont officiellement signé la charte du Front Citoyen 2016. La cérémonie solennelle s’est déroulée samedi à la paroisse Notre dame de Fatima. L’ambiance était électrique.

Rien n’est encore dit clairement mais le Front Citoyen compte marquer sa présence par l’organisation de plusieurs activités le 19 et 31 janvier prochain dont une marche pacifique pour commémorer les congolais martyrs de la démocratie ayant perdu la vie lors des événements malheureux de janvier 2015. Et pour la date du 31 janvier 2016 considérée comme la date-butoir pour l’élaboration d’un calendrier électoral consensuel, l’organisation a prévu d’organiser une action commune avec les congolais de la diaspora. Deux autres dates seront chaudes.

Etienne Tshisekedi reste-il campé dans sa logique du dialogue. Difficile de le dire. Mais sinon, le leader de l’Udps prône le dialogue qu’il semble peu croire lui-même si on s’en tient à ses propres dires. Dans son message à la nation qui parait très ambigu, le sphinx de Limete a rappelé que quelque soit l’hostilité, on finit toujours par le dialogue. Il affirme que le peuple n’a pas trouvé son compte l’année passée.

La Commission nationale de prévention routière (CNPR) a implanté, 2015, douze mille panneaux de signalisation pour réguler la circulation routière au pays.

Loin de baisser, la tension politique en RDC ne fait que monter.  Au point que le pire est redouté.

Les opposants anti-dialogue sont prêts à affronter le régime Kabila. La Dynamique de l’opposition affiche sa détermination à contrer le glissement et empêcher un troisième mandat du président Kabila. Malgré les intimidations et menaces, les ténors de cette plateforme de l’opposition réaffirment leur refus de participer au dialogue. Ils pensent que le dialogue est une nouvelle trouvaille du régime sortant pour conserver le pouvoir.

A travers une lettre ouverte, l’Association Africaine de défense des Droits de l’Homme a appelé le président Kabila à ne pas se représenter en 2016 pour garantir la paix et la stabilité dont il est le plus grand artisan. L’organisation pense que le président Kabila doit dire publiquement qu’il renonce à un troisième mandat, pour apaiser les esprits.

Ce massacre est intervenu après celui de Beni quelques jours seulement après le séjour médiatisé à l’Est du chef de l’Etat qui avait pourtant promis de mettre fin à l’insécurité grandissante au Kivu.   Quatorze personnes ont été tuées et neuf autres blessées hier jeudi à l’issue d’un massacre à caractère ethnique dans l’Est de la RD Congo, plus précisément dans la localité de Miriki, dans le territoire de Lubero, à 110km de la vile de Goma, au Nord-Kivu.   Ces tueries constituent pour certains observateurs un défi lancé à Joseph Kabila par les groupes armés actifs au Kivu dont les FDLR.

Personne, pour l’heure, ne peut affirmer avec certitude que le dialogue convoqué par Joseph Kabila va se tenir. Même si les évêques catholiques ont réitéré leur appel à un dialogue répondant aux aspirations de tous pour l’intérêt supérieur du pays.   Le problème aujourd’hui est que les forces politiques en présence campent chacune sur leurs positions. Pour les uns, le dialogue doit se tenir suivant le schéma tracé par l’Accord d’Addis-Abeba. Point trait. Les autres tiennent mordicus au respect strict de la constitution.