
La question liée à l'augmentation des cas de violences sexuelles dans les zones de conflit armé était au cœur d'un entretien, mercredi, à Kinshasa, entre le vice-premier ministre de la Défense nationale et anciens combattants ainsi que la représentante du secrétaire général des Nations Unies chargée de la lutte contre les violences sexuelles en période de conflits.
Guy Kabombo Muadiamvita et Pramila Patten ont, dans leurs échanges, dégagé des pistes de solutions pour la prise en charge des victimes et les sanctions à mettre en place contre les auteurs de ces violences sexuelles.
« C’était très important que madame Pramila soit reçue par le vice-premier ministre de la Défense sur des sujets qui concernent les violences sexuelles en zones de conflit parce qu’on a constaté que, depuis qu’il y a la guerre dans l’Est et même avant, les cas de violences sexuelles dans les zones de conflit ne font qu’augmenter. Il fallait qu’on trouve une solution par rapport aux FARDC, quelles sont les prises en charge qui sont mises en place et quelles sont les condamnations », a déclaré à la presse Chantal Yelu Mulop, coordinatrice des services spécialisés du chef de l'État en matière de violences basées sur le genre, au terme de cette réunion.
En République démocratique du Congo, Pramila Patten prend part au forum national sur le droit de réparation. Ces assises sont organisées par le Fonds national de réparation des victimes de violences sexuelles et autres crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité (FONAREV) du 1er au 4 juillet de l'année en cours.
L'objectif de ce forum pour cet établissement public, est de recueillir les expériences et les bonnes pratiques en matière de réparation, en vue de finaliser et d’adopter la stratégie opérationnelle de réparation, conforme aux normes nationales et internationales et centrée sur les attentes des survivants.
Prince Mayiro