Justice

*La conférence hebdomadaire de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (Monusco) d’hier, mercredi 19 novembre 2014,  a été exceptionnelle dans son organisation. Elle s’est déroulée en multiplex, c’est-à-dire,  simultanément à Beni, Goma, au Nord-Kivu et à Kinshasa.
* A travers ces nominations, Joseph Kabila lance un signal fort dans la perspective des prochaines élections. Au moment où l’Opposition exige encore le dialogue politique et attend de pied ferme le débat autour de la révision constitutionnelle, le Raïs continue à planter le décor de prochaines élections attendues en RDC. C’est le sens qu’il faut donner aux deux dernières ordonnances présidentielles publiées hier soir à l’ouverture du journal télévisé de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC).
Le rapport de l’organisation non gouvernementale américaine dénommée "Human Rights Watch " sur les dérapages enregistrés lors de l’opération " Likofi I " à Kinshasa continue à susciter des vives réactions dans les rangs des habitants de la capitale congolaise. Surtout lorsque ce rapport exige la suspension du général Célestin Kanyama qui passe pour un héros dans l’opinion et le retour du directeur du Bureau conjoint des Nations Unies pour les droits de l’homme, Scott Campbell.
Selon le rapport d’enquête publié par Human Rigthts Watch, l’opération menée par la Police dans la capitale congolaise a été entachée d’exécutions sommaires de 51 jeunes et de disparitions forcées de 33 autres personnes. Un mois après la publication par le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’homme (BCNUDH) de son rapport sulfureux dénonçant les exécutions sommaires et disparitions forcées commises par la Police dans l’opération Likofi, Human Rights Watch(HRW) vient d’enfoncer le clou avec un autre rapport tout aussi accablant qui accuse la Police congolaise d’avoir tué 51 jeunes
Dans un communiqué daté d’hier mardi 18 novembre 2014, la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a rendu une ordonnance convenant une audience publique le 1er décembre 2014, afin de rendre son jugement sur les appels contre le verdict et la peine prononcés par la Chambre de première instance I dans l’affaire Le Procureur contre Thomas Lubanga Dyilo. Pour rappel, le 14 mars 2012, Lubanga Dyilo a été déclaré coupable en qualité de co-auteur, des crimes de guerre consistant en l’enrôlement et la conscription d’enfants de moins de 15 ans dans la Force patriotique pour la libératio
Le premier président de la Cour suprême de justice et Président du Conseil supérieur de la magistrature, Jérôme Kitoko Kimpele, a échangé lundi 17 novembre 2014, dans la soirée, à la Cour suprême de justice, avec les représentants de cinq syndicats représentatifs des magistrats. Conduite par le président de l’Intersyndical des magistrats, la délégation, composée des responsables des syndicats Synamag, Synchremac, Symco, Jusi et Sodima a, dans un esprit du corps, échangé avec l’autorité hiérarchique qui avait à ses côtés le Secrétaire permanent a.i.
Hier mardi 18 novembre 2014, la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a rendu une ordonnance convenant une audience publique le 1er décembre 2014 à 16h30 (heure locale de La Haye au Pays-Bas), afin de rendre son jugement sur les appels contre le verdict et la peine prononcés par la Chambre de première instance I dans l’affaire Le Procureur c.
L’Opération Likofi. Des rapports se succèdent à un rythme infernal sur l’opération Likofi. D’abord, le Bureau conjoint des Nations Unies, dont le directeur a été jugé persona non grata en RDC. Ensuite, Amnisty international. Comme il n’y a jamais deux sans trois, Human rights watch vient d’enfoncer le clou en rendant public un rapport plus détaillé et documenté. Cette succession de rapports participe d’une stratégie suffisamment réfléchie et passe pour l’arbre qui cache la forêt.
Le colonel Birocho Nzanzu Kosi et 20 autres condamnés lundi 17 novembre 2014 à Beni par la Cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu (Est de RD Congo), dans le procès des assassins du colonel FARDC Mamadou Ndala , sont arrivés dans la soirée à Kinshasa pour être incarcérés au Centre pénitentiaire et de rééducation de Makala.
Là où Human Right Watch ne voit que les dérapages dans l’opération « Likofi I », les Kinois saluent la démarche ayant conduit à juguler le phénomène « Kuluna » dans leur ville. La sentence contre l’opération « Likofi I », une initiative de certaines officines occidentales, remonte à la surface. Après le départ de Scott Campbell, Directeur du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) de la RD Congo, voici l’ONG américaine Human Right Watch (HRW).

1xBet 26 Septembre 2025