Cette plateforme martèle sur la libération de Diomi Ndongala, Jean-Claude Muyambo, Christopher Ngoy, les anciens militaires de la garde de JP Bemba…
Le Front des démocrates (FDE) salue et fait sienne la position de la Conférence épiscopale du Congo (Cenco), reprise dans son communiqué de presse du 24 juillet 2016, en ses points 1 et 3.
C’était lors d’une déclaration politique faite hier mardi 26 juillet 2016 à Kinshasa, lue par son coordonnateur et porte-parole, le député national Jean-Lucien Bussa Tongba, en présence de Gabriel Mokia et bien d’autres personnalités.
En effet, le point 1 du communiqué de la Cenco stipule ce qui suit, » à tous les acteurs politiques, de faire diligence pour se mettre autour d’une table en vue du dialogue national que nous voulons sincère, qui s’avère être la voie incontournable pour relancer le processus électoral dans le respect de la Constitution et éviter ainsi le chaos.
Vu l’urgence, nous les exhortons à tenir ce dialogue dans le courant du mois d’août. Tout ajournement ne ferait qu’aggraver les tensions.
L’heure n’est plus donc à monter les enchères de nature à prolonger l’attente. Le dossier des préalables à remplir dont les uns et les autres attendent les réponses, pourra être vidé dans le cadre du Comité préparatoire du dialogue.
Il est impérieux de privilégier ce qui contribue à la démocratie et à la paix plutôt que de ne viser que les postes, les positionnements personnels ou des partis. Pendant que l’on perd du temps précieux, la souffrance du peuple ne fait que s’aggraver « .
Quant au point 3, » à l’Opposition de tout mettre en œuvre pour la tenue effective du dialogue, sous l’égide du facilitateur nommé et avec l’appui du Groupe de soutien de la Communauté internationale, dans le but de trouver un consensus politique rapide et de sauver la démocratie dans notre pays « .
Cette plateforme de l’Opposition se félicite que le Groupe de soutien au facilitateur se réfère à la Constitution de la RDC, aux instruments pertinents de l’Union africaine et à la Résolution 2277, tout en appréciant la diligence et l’engagement de celui-ci pour la mise en œuvre rapide de cette Résolution.
Aussi, elle salue l’implication directe du président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, dans la recherche de la solution à la crise politique en République démocratique du Congo, et encourage le facilitateur Edem Kodjo et tout le panel à travailler sans relâche en vue d’un compromis politique sur la tenue de l’élection présidentielle dans le respect de la Constitution.
Libérer Diomi, Muyambo, Christopher Ngoyi…
Par ailleurs, le Front des démocrates constate que le président de la République a accordé la grâce présidentielle à certaines personnes condamnées. Aux yeux du Front des démocrates, cette mesure paraît largement insuffisante.
Ainsi, pour décrisper la situation politique avant la tenue effective du dialogue, le FDE exige la libération immédiate et sans condition des prisonniers politiques et d’opinion, dont notamment Eugène Diomi Ndongala, Jean-Claude Muyambo, Christopher Ngoyi, tous les ex militaires de la garde de Jean-Pierre Bemba et tant d’autres encore.
Dans le même ordre d’idées, le Front des démocrates exige la restitution des biens saisis appartenant aux personnalités membres de l’Opposition politique.
Le FDE n’est pas dans le » Rassemblement «
Jean-Lucien Bussa fixe l’opinion en précisant que le Front des démocrates n’est pas membre de la plateforme dénommée » Rassemblement » issue de la conférence de Genval. Cependant, il se reconnaît dans la Résolution de Genval pré rappelée.
Raison pour laquelle il a exigé du facilitateur, en date du 14 juillet 2016, la mise en œuvre rapide de la Résolution 2277. Car, pour le FDE, plus les discussions sur les questions liées à l’élection présidentielle s’éternisent, plus l’on retarde l’alternance politique en République démocratique du Congo.
Par Lefils Matady
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