Kimbuta, son savoir-faire le porte au poste de VIPI de l’AIMF

Mardi 11 novembre 2014 - 10:05

Sacré Kimbuta ! Il est sur tous les fronts depuis quelques années. L'homme investit profondément dans la décentralisation urbaine et croit profondément au développement de sa Ville. La 34eme Assemble Générale de l'Association des Maires Francophones qui vient de tenir ses assises â Kinshasa vient de le hisser aux prestigieux postes de Vice Président.
Fonceur et stratège, le Gouverneur de la Ville entend faire bénéficier pleinement de sa Capitale des effets heureux des actions de l'organisation des territoriaux de la Francophonie. Cette approche inédite dans la prise en charge des préoccupations de ses administrés produit un effet positif : sur quatre projets alignés pour la République Démocratique du Congo au cours de l'exercice budgétaire prochain, Kinshasa s'adjuge deux projets. Après la francophonie, version étatique connue de tous les Congolais, force est de constater que la francophonie de la territoriale existe aussi ... Plus de 169 maires du monde francophone ont effectué le déplacement de Kinshasa replaçant de nouveau par ce fait la République Démocratique du Congo sur le devant de la scène francophone.
En attendant de recevoir dans nos colonnes le tout nouveau Vice Président de l'Association International des Maires Francophones, nous avons voulu vous offrir de manière condensée le Rapport Général des travaux de la 34eme Assemblée Générale.
Les Maires Francophones se sont réunis au Grand Hôtel Kinshasa et ce du 3 au 7 novembre 2014. Le calendrier des travaux a prévu deux séquences d'activités : du lundi 3 au mercredi 5 novembre, il y a eu des travaux de réflexion tandis que la journée de jeudi 6 novembre 2014 était consacrée à la séance solennelle d'ouverture.
Sept (7) ateliers au total ont eu lieu avec, respectivement les thèmes suivant : Les enjeux des migrations des villes: vivre ensemble; Créer des ponts et renforcer le développement économique; Réflexion sur la stratégie à mettre en oeuvre pour promouvoir les positions des autorités locales dans le processus de décision politique aux niveaux national, régional et mondial; Facteurs et environnements favorables â une administration locale; Projets mis en oeuvre avec des partenaires internationaux -facteurs de succès et témoignages; Rôle des villes dans la lutte contre les changements climatiques : Qu'elles démarches environnementales, quels changements et engagements élémentaires ? Comment mobiliser les acteurs des territoires et notamment la coopération décentralisée autour des projets climats à mettre en oeuvre ?
Le volume horaire des travaux ainsi que la qualité des interventions ont respecté la hauteur des attentes au regard des enjeux en présence, des éminentes personnalités ont défilé sur le podium pour parler des expériences acquises respectivement au niveau des collectivités locales qu'ils dirigent. Des maires venus de quatre coins de la planète ainsi que les maires locaux venus de tout l'intérieur du pays ont développé chacun un aspect des problèmes soulevés par les thématiques proposés.
Au courant de la première journée consacrées l'avant midi aux Villes et migrations internationales", France Dionne (Directrice au Bureau des Relations Internationales au Québec, Canada), Oscar Sanuza Mutunda (Maire de Lubumbashi, Katanga) et Vincent N'Cho, Vice Gouverneur du District d'Abidjan, Côté d'Ivoire) n'ont pas manqué d'édifier l'assistance sur la gestion réelle des cas vécus dans leurs juridictions respectives. Le deuxième atelier a connu quant à lui trois interventions et un témoignage respectivement des personnalités ci après : Joseph Kindungu (Expert en Relations Internationales, Développement, Analysés Institutionnelles et Relations Civilo Militaires, RDC), Justin Okana N'siawi Lebun (Professeur de Management, Politique d'Étreprise et Commerce International, RDC) et Alseyny Bathily (Entrepreneur malien vivant à Brazzaville)
Au cours de la deuxième journée, les participants se sont appesantis sur une thématique intéressante : " Dialogue, Autorités locales, Union Européenne et autres Partenaires internationaux". Répartis en trois sous groupes de travail sous ma responsabilité respective de Rose Christiane Ossouka Rapinda (Maire de Libreville, Gabon), Naasson Kubuya Ndoole (Maire de Goma, Nord Kivu) et Rachel Bocher (Adjointe au Maire de Nantes, France), les participants ont eu a dégager plusieurs recommandations, à savoir:
. Doter les entités territoriales décentralisées ou villes des organes délibérants
. Faire le plaidoyer des États pour un transfert effectif des compétences tant administratives que financières
. Renforcer les capacités des acteurs locaux dans l'élaboration des budgets participatifs
. Renforcer les capacités des structures locales chargées de la mobilisation des recettes
. Solliciter de l'Union Européenne l'implication des autorités locales dans le financement des projets locaux
. Renforcer les capacités des autorités locales dans l'élaboration du Plan directeur d'aménagement du territoire
. Faire le plaidoyer des associations des villes au niveau national auprès du pouvoir central
. Adopter la décentralisation comme un des objectifs du millénaire
. Favoriser la création des ateliers sous régionaux de l'Aimf afin de proposer des pistes de solutions et un plaidoyer efficace au niveau de chaque pays membre.
Dans l'aptes midi, les délégués ont eu droit aux interventions respectives de Aka Aouele (Predident de la Région du Sud Comoè), Jean Yango et Jean Yango dans le premier thème tandis que Boureima Kabore et Ketcha Courtes ont abordé le deuxième thème.
La troisième et dernière journée a tourné son regard vers la gestion des conséquences autour des changements climatiques. Des orateurs, et non des moindres, se sont succédés à la tribune : Olivier Mushiete, Cheikh Thiam, Professeur Bieye Makalay, Didier Mumengi, Tiebilé Drame, Adamou Ndam Njoya et Docteur Alio Dow. Dans leurs interventions, ils ont parlé successivement du fondement éthique, valeurs, fond culturel qui doivent présider toute action de lutte contre le changement climatique; du patrimoine culturel susceptible d'aider à la lutte contre le changement climatique en tenant compte de l'inexistence des moyens de la population; de la conception urbanistique traditionnelle; de la politique du reboisement et de la création des pépinières, des foyers améliorés pour les femmes; de la mise en place d'un organe de promotion du patrimoine culturel et immatériel et, enfin, du rôle des autorités locales dans la mutualisation des actions pour une action diplomatique en lieu et place du débat juridique dans la lutte contre les changements climatiques.
Toutes ces recommandations ont été adoptées en plénière pour le plus grand bonheur des participants. Le rendez vous est pris pour Tunis (Tunisie) en 2015 pour la 35ème Assemblée Générale. Les travaux de Kinshasa ont vécu ...

 

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