Tribune

Une vive inquiétude secoue le secteur de la santé en République Démocratique du Congo. En cause: l’Autorité de Régulation et de Contrôle de la Couverture Santé Universelle (ARC-CSU), qui impose aux établissements sanitaires et pharmaceutiques de prélever une redevance de 2 % sur chaque facture de soins et sur chaque médicament vendu.
Par NKUY KIMBUNGU WALLY-W. Chercheur en Sciences PoL’accord signé entre Washington et Kinshasa sur les minerais stratégiques est présenté comme un partenariat « gagnant-gagnant ». Mais sa structure, ses priorités et son architecture de gouvernance révèlent une asymétrie profonde qui interroge la souveraineté congolaise. Beaucoup y voient moins une coopération qu’un transfert silencieux de leviers essentiels à un partenaire étranger, avec risque de faire de la RDC un simple protectorat des USA. 
Accord de paix et d’intégration économique entre Kinshasa et Kigali« Bâtir la paix par l’intégration économique : l’heure d’un Congo plus fort »
Les Gouvernements de la République démocratique du Congo et du Rwanda ont signé, le 27 juin 2025, un Accord de paix sous la médiation des États-Unis d'Amérique. Cet Accord a été officiellement entériné le jeudi 4 décembre courant à Washington par les Chefs d'Etat congolais et rwan-dais, en présence de leur homologue américain.
Le concept d’intégration des groupes rebelles au sein de l’armée n’est pas nouveau en RDC. Par le passé, le brassage a souvent servi à consolider l’influence d’éléments hostiles — notamment ceux soutenus par le Rwanda — en créant des poches de pouvoir parallèle au sein même de nos institutions de défense, avec les conséquences tragiques que le pays continue de payer.I. Intégration ou infiltration ?
CENCO : La tentation de l’effractionDans de nombreux pays, les conférences épiscopales interviennent dans le débat public pour éclairer la conscience collective, dénoncer les dérives, rappeler les exigences éthiques de la gouvernance. Elles y jouent un rôle de vigie morale, souvent salué comme un contrepoids nécessaire. L’Amérique latine en offre les exemples les plus flamboyants.
L’affaire des 25 millions de dollars destinés à la Société nationale des éditeurs, compositeurs et artistes (Soneca), aujourd’hui en liquidation, continue de susciter de vives réactions.
La visite de l’Émir du Qatar en République démocratique du Congo, accompagnée de la signature de plusieurs protocoles d’entente, aurait pu marquer un tournant décisif dans la stratégie économique nationale.Malheureusement, les priorités mises en avant lors de cette rencontre n’ont pas reflété les besoins urgents de la RDC, ni les opportunités qu’un partenariat stratégique avec le Qatar aurait pu offrir dans les secteurs structurants de l’économie.
Par Flory Mapamboli PosaL’impôt constitue l’un des fondements essentiels de tout contrat social : il finance l’action publique, soutient le développement et symbolise la solidarité nationale. En République démocratique du Congo, cet impératif est largement reconnu. Toutefois, il demeure un chantier permanent, notamment en ce qui concerne l’équité fiscale entre les différentes catégories de travailleurs.Aujourd’hui, un écart notable persiste entre la contribution des salariés du secteur privé et celle des agents publics.