Dans un contexte économique souvent propice aux spéculations, la question de la paie des agents de l’État s’impose, une fois de plus, comme un baromètre de la crédibilité de l’action gouvernementale. Cette fois, les faits parlent d’eux-mêmes. Au ministère du Budget, le travail a été fait dans les délais.
En affirmant que les listings de paie du mois de décembre sont prêts depuis le 15 décembre, le Secrétaire général au Budget, Pierre Nke, met en lumière une réalité rarement soulignée : la montée en puissance de la rigueur administrative et du respect du calendrier budgétaire.
« À 99 %, tout est déjà bouclé », insiste-t-il, indiquant que la chaîne technique relevant du Budget a pleinement joué son rôle.
Cette clarification intervient à point nommé, alors que certaines voix continuent d’entretenir l’idée d’un État en difficulté financière. Or, au niveau du Budget, aucune improvisation n’est constatée. La phase d’ordonnancement ayant été menée à terme, l’exécution des paiements relève désormais du ministère des Finances, conformément à la répartition institutionnelle des responsabilités. Une précision essentielle pour éviter les amalgames et les procès d’intention.
Au-delà de la paie de décembre, c’est une dynamique de fond qui se dessine. Sous l’impulsion du Premier ministre et du vice-premier ministre du Budget, Adolphe Muzito Fumutshi , la gestion salariale gagne en prévisibilité et en crédibilité. Le respect du calendrier n’est plus un slogan, mais un objectif opérationnel, inscrit dans la vision du Chef de l’État de stabilisation sociale et de gouvernance responsable.
Le léger retard observé lors de la paie d’octobre, souvent brandi comme un argument alarmiste, avait pourtant été clairement expliqué : il ne résultait ni d’un manque de ressources ni d’un effondrement de la trésorerie publique, mais des ajustements techniques liés à l’état liquidatif du dernier trimestre. Une réalité assumée et expliquée au Parlement, loin des discours catastrophistes.
À l’approche des fêtes de fin d’année, la promesse d’un paiement « en temps réel » apparaît ainsi comme la traduction concrète d’un État qui anticipe, planifie et honore ses engagements. Pour le ministère du Budget, l’enjeu dépasse la simple paie : il s’agit de restaurer durablement la confiance entre l’administration et ses agents, en prouvant que la rigueur budgétaire peut rimer avec stabilité sociale.
Patrick Muakuenza
Analyste politique