Sécurité

Un conducteur de moto-taxi pris en otage le jeudi 18 juillet dernier sur l’axe routier Kinyantonye-Kasusu a échappé ce vendredi des mains de ses ravisseurs à Bukoma dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). La société civile locale qui livre la nouvelle, renseigne que la victime s’est sauvée de justesse aux environs de 3h, heure locale. Lors du rapt, les kidnappeurs s’en étaient pris au conducteur, abandonnant sa moto et son client sur le lieu de l’incident.

C'est un tableau sombre que peint la structure citoyenne Comité pour la Prévention et la Lutte contre les Violences basées sur le Genre, COPELVEG, sur la situation de la femme dans des zones en conflits en territoire de Rutshuru. Dans un intervalle de deux mois seulement, la structure citoyenne répertorie plus de 40 femmes qui ont été violées par des éléments FARDC incontrôlés. Cette statistique a été faite en début de semaine, après une enquête menée à ce sujet par cette structure œuvrant au Nord-Kivu.

Les femmes et filles du territoire de Walikale au Nord-Kivu, réunies au sein de l'association U.FE.FI.WA (Union des Femmes et Filles de Walikale) se disent engagées à exercer des activités de sensibilisations communautaires afin d'amener "leurs enfants" qui sont dans les groupes armés encore actifs, à déposer les armes et contribuer au développement de cette entité.

La RDC et la France projettent de créer un collège interarmées de défense et un centre de formation des opérations de paix dans les prochains jours pour la formation des officiers supérieurs de FARDC.  C'est-ce qu'a annoncé l'ambassadeur de la France en RDC ; François Pujolas, à l'occasion de la Fête Nationale de la France célébrée dans sa résidence de Kinshasa le dimanche dernier. 

La société civile forces vives de la ville de Goma ainsi que des mouvements citoyens comme Lutte pour la Changement (LUCHA RDC-Afrique), FILIMBI et Nasema Sasa, exigent la délocalisation des camps militaires et policiers de Katindo et Munzenze qui se trouvent en pleine ville de Goma (Nord-Kivu), qui, selon ces structures citoyennes, seraient à la base de l’insécurité dans cette ville touristique.

Plusieurs cas de tracasserie policière sont enregistrés dans le groupement d'Itond au territoire de Luilu dans la province de Lomami. D'après des sources contactées par 7SUR7.CD samedi 13 juillet 2019, les hommes armés assimilés aux agents de la police nationale congolaise "PNC" ont fait incursion dans la chefferie de Katshisungu depuis quelques jours pour commencer à semer la terreur et la peur aux passagers.

Des hommes armés assimilés aux miliciens Maï-Maï ont surgi à la barrière CUGEKI au sud-ouest de Butembo ce vendredi 13 juillet 2019. Sur place, ils ont fait face à la riposte des forces de sécurité.  Un échange des tirs s’en est suivi, rapporte le Bourgmestre de la commune Mususa Mbaytoya Bovick. Ces présumés miliciens ont donc été repoussés par la police sans faire des dégâts majeurs. Quoi qu’il en soit, les tirs d’échanges entre les deux forces ont imposé un arrêt momentané du trafic sur l’axe routier Butembo-Kyondo. 

Deux civils dont un écolier de l'EP Tchamboko enlevés et plus de 20 maisons systématiquement pillées, c'est le bilan provisoire de l'incursion des présumés rebelles ADF la nuit de vendredi à ce samedi à Maleki une localité située à l'ouest du chef-lieu du territoire de Beni, Oïcha. Les assaillants ont fait incursion la soirée et ont pris en otage 8 civils de la place pour leur servir comme guide d'orientation où se trouvent les maisons ayant des animaux, argent...précise Janvier Kasayirio, rapporteur de la société civile d'oicha contacté par 7SUR7.CD.

Lors de son passage en ville de Beni pour l'Ituri, le général Philémon Yav, chargé de l'administration au sein de la police nationale congolaise, a appelé ses troupes à travailler de connivence avec les forces armées congolaises dans la traque des rebelles en région de Beni. Cet officier de la police nationale dit par ailleurs se rendre dans l'Ituri dans l'ancienne Province orientale pour accompagner les soldats congolais qui combattent à Djugu.

Les éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo "FARDC" venus du territoire de Kapanga dans la province du Lualaba ont érigé une barrière "illégalement" dans le village de Mulombo. Selon les témoins contactés dans la matinée de ce mardi 9 juillet 2019 par 7SUR7.CD, la situation sécuritaire est devenue préoccupante dans la chefferie de Katshisungu, au territoire de Luilu où chaque passager est obligé de payer entre 1.000 et 3.000 CDF à ces militaires armés.