Sécurité

Des coups de feu ont été entendus mercredi 19 juin 2019 dans la soirée à la prison Central de Kananga. Selon certaines sources sur place, il s'agit d'une nouvelle évasion à la prison centrale. Ce jeudi 20 juin 2019, un prisonnier qui avait été blessé mercredi en voulant s'évader  est mort et a été conduit dans sa famille dans le quartier Kamayi Athénée. Selon la famille, il avait reçu la balle lorsqu'il cherchait à aller se soulager. D'autres blessés selon des sources non officielles, ont été conduits à l'hôpital provincial de Kananga. 

La police nationale congolaise "PNC" ville de Mwene-ditu procède au recrutement des jeunes diplômés, filles et garçons âgés de 18 à 25 ans pour renforcer son effectif. L'annonce a été faite par le commandant du commissariat urbain et commissaire principal de la PNC, Odon Ngangolo Makutu à travers un communiqué publié mercredi 19 juin 2019 et dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD

12 personnes dont 9 femmes et trois enfants sont portées disparues depuis la soirée du mardi 18 juin en territoire de Rutshuru au Nord-Kivu. Selon le chef de Bwalanda, localité voisine au lieu de l'incident, qui livre l'information, ce sont des hommes porteurs d'armes à feu, supposés appartenir au groupe rebelle Nyatura qui contrôlent cet endroit qui seraient auteurs du rapt. Celui-ci indique que c'est aux heures vespérales, vers 17h du mardi, que ces civils ont rencontré leurs bourreaux qui les ont emmenés.

Des coups de feu tirés par les forces loyalistes ont, dans la journée de ce mercredi 19 juin 2019, semé “panique” dans le chef des habitants de Kyambogho, une localité située à la sortie sud de la ville de Butembo dans le territoire de Lubero. D’après les sources locales, les éléments FARDC empêchaient une probable incursion d’hommes en armes assimilés aux miliciens maï-maï vers la barrière du Fond National d’Entretien Routier (FONER). Pour le moment, aucun bilan n’est encore rendu livré par les services compétents.

Trois personnes qui seraient des miliciens Maï-Maï ont été blessées et deux véhicules endommagés par des projectiles, lors d'une altercation entre des jeunes inconnus contre les éléments de la police mardi 18 juin 2019 à Cantine-Aloya, une agglomération située dans le groupement Baswagha-Madiwe, territoire de Beni au Nord-Kivu. Un groupe des jeunes inconnus qui voulaient s'attaquer aux équipes de la riposte au quartier Auberge et à Yambi Yaya ont été stoppés par les éléments de la police qui ont tiré en l'air pour disperser les inciviques.

Selon le Haut Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugié, "HCR", les tueries dans le nord-est de la République Démocratique du Congo aurait provoqué plus de 300.000 déplacés depuis le début du mois de juin.  La situation dans la province de l'Ituri s'est détériorée depuis le milieu de la semaine dernière, suite à de multiples attaques impliquant les groupes Hema et Lendu. Ce mardi 18 juin 2019, le Haut Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugié indique que les estimations ont été reçues des sources locales dans 125 localités. 

Les tueries perpétrées dans les territoires de Djugu et Mahagi dans la province de l'Ituri n'ont pas laissé indifférent le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Tout en affirmant être scandalisé par ces massacres, le président de la République promet de ne ménager aucun effort de restaurer l'autorité de l'État dans ce coin de la RD Congo.

Au cours d'une parade tenue ce lundi 17 juin 2019 à l'État major de la Police Nationale Congolaise, "PNC" ville de Beni, le colonel Safari Kazingufu a appelé les policiers au strict respect de leurs missions. Pour le patron de la police à Beni-ville, les manifestations réellement pacifiques ne peuvent pas être violemment réprimées. Les éléments de la police doivent jouer pleinement leur rôle de sécuriser la population à tout moment, aussi pendant les marches organisées, a insisté Kazingufu. 

Le coordonnateur de la plateforme politique LAMUKA a dénoncé et condamné ce lundi 17 juin 2019, les massacres qui sont perpétrés dans la province de l'Ituri.  Moïse Katumbi Chapwe affirme que Cette situation est inacceptable et plaide pour que justice soit faite. 

Les forces-vives de la chefferie de Bashu dans le territoire de Beni ne cessent d’alerter sur la présence des miliciens maï-maï dans plusieurs villages. Elles notent que les milieux touchés par les exactions sont entre autres «Museghe, Mukondi, Kyavisogho, Kinyatsi et Lisasa".  Dans ces villages, les habitants sont forcés aux travaux communautaires mais aussi au paiement des amendes illicites auprès des miliciens.