Politique

Des dignitaires très visibles du régime vident leurs comptes bancaires dans des banques à cause de l’effet Burkina-Faso. Ces retraits en cascade sont signalés à la BIAC et à la TMB, d’après nos sources. Ces dignitaires craignent l’effet Burkina-Faso, lequel a surpris des dignitaires Burkinabés. «Nous retirons notre argent parce-que nous ne savons ce qui va se passer dans ce pays.

Deux conseillers du Premier ministre, Augustin Matata à savoir Isaac Saleh et Mukaba font du trafic d’influence au nom du PM dans le district de Kwango dans le Bandundu. D’après le président parti socialiste démocrate-PSD, Boniface Mukulutu, ils utilisent le nom du chef de l’Exécutif national pour escroquer des terrains aux fermiers qui possèdent des plantes bandes et plantations non loin du parc agro-alimentaire de Bukangalonzo.

L’ancien secrétaire gé­néral de l’UDPS, Jac­quemin Shabani an­nonce pire au régime si ce dernier campait sur sa démarche de modi­fier la Constitution pour des intérêts obscurs. Shabani avance que le pouvoir croisera sur son chemin l’UDPS et Etienne Tshisekedi, qui se sont très stricts sur le départ de Kabila en 2016. Pour l’instant, les cadres de l’UDPS et combattants attendent le «Go» du parti. En attendant, il interpelle Kabila de tirer les conséquences du Burkina pour éviter aux Rd-Congolais de mettre en pratique l’article 64 de la Constitution.

Comme d’habitude, le Chef du Gouvernement a présidé il y a peu la quarante-cinquième réunion de l’exercice 2014 consacrée au suivi de la situation économique et financière du pays. Et ce, en présence de tous les habitués. Trois points ci-après ont été traités au cours de la réunion : L’évaluation des recommandations de la réunion du lundi 03 novembre 2014 ; La synthèse de la situation économique et financière internationale et nationale au 07 novembre 2014 et les dossiers spécifiques. Le taux de croissance 2014 est toujours projeté à 8,7%

Le premier pense que la réflexion ne pouvait valablement et utilement être menée qu’en interne. " Faux", rétorque le second qui estime opportun d’élargir les échanges au prorata du rayonnement du Palu. Un couac au sein du Parti lumumbiste unifié (PALU) ? " Rien de tel ", réplique tout de go, Robert Ngabi, membre du bureau d’étude du parti. De son côté, Joseph Dovel Mpango, président de la Commission politique des activités du cinquantenaire du Palu, souligne que la réflexion organisée par leur parti concerne tout le peuple congolais.

Désormais, les motions seront encadrées. Ceci pour éviter le retrait des signatures qui pose problème au niveau de la Chambre. C’est ce qu’a lâché le député José Makila à l’issue de la rencontre que le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a eue hier jeudi avec les différents groupes parlementaires. Cet échange a permis au speaker de la Chambre d’apaiser les esprits des députés qui se sont surchauffés depuis la dernière plénière.

L’envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU dans la Région des Grands Lacs Saïd Djinnit, a séjourné le mercredi 12 novembre dans la capitale burundaise. A cette occasion, il a eu une réunion de travail avec le Secrétaire exécutif de la Conférence internationale sur la région de grands lacs (CIRGL), Ntumba Luaba, dans le cadre du renforcement du partenariat avec les ‘Garants’ de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région.

Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) se sont retirés pour délibérer dans l’affaire Jean-Pierre Bemba, au terme de deux jours d’audience. La défense et l’accusation ont présenté mercredi 12 et jeudi 13 novembre leurs conclusions finales. L’ex vice-président congolais est poursuivi pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis en Centrafrique en 2002 et 2003.

"Les rumeurs sont partiellement exactes", explique au bout du fil un proche du gouverneur du Katanga, qui poursuit : "Son Excellence, le gouverneur Katumbi, a bien été victime d’un empoisonnement." "Le mal a été diagnostiqué lors d’un check-up à Londres. Le gouverneur Katumbi a dû passer un mois aux soins intensifs et il en a encore jusqu’à la fin du mois", complète un ministre congolais qui n’hésite pas à parler d’un "scénario digne des Borgia à la sauce congolaise". "M.

(KINSHASA)- Le régime Kabila ne jure que par la révision constitutionnelle. Ses ténors à l’assemblée nationale l’ont clairement dit jeudi à une mission importante de l’Onu. ‘‘Nous avons dit que si les élections provinciales se déroulent au second degré, il faudrait accepter de réviser l’article 197 de la constitution et pas autre chose’’, a rappelé Ramazani Shadari, le porte-parole de tous les groupes parlementaires de la majorité à l’assemblée nationale.