Politique

Le porte-parole intérimaire de la mission onusienne, Charles Antoine Bambara, a annoncé, hier mercredi 8 avril 2015, au cours de la conférence de presse hebdomadaire des Nations unies, que la Monusco a pris la décision d’accompagner, à travers le Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’homme (Bcnudh), la mission d’enquête diligentée par les autorités congolaises pour faire toute la lumière sur la fosse commune découverte à Maluku, avec 425 corps enterrés en mars dernier.

L’Eglise Kimbanguiste a célébré le 94ème anniversaire de sa création, au cours d’une série de cérémonies voulues grandioses organisée à Nkamba, dit “Nouvelle Jérusalem”, un territoire de la province du Bas-Congo. Plusieurs personnalités nationales et étrangères ont été invitées, parmi lesquelles le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l’abbé Apollinaire Muholongu Malumalu, empêché, mais qui s’est fait représenter par le vice-président André Mpungwe.

Du 30 mars au 10 avril 15 2015, se tient la 5ème et dernière session de recyclage à Mambasa, au profit de soixante-trois (63) membres de la Police National Congolaise (PNC) dont sept cadres. Au total, deux cent quarante -cinq (245) polices congolaises, dont dix (10) femmes et vingt-neuf (29) cadres, du territoire de Mambasa, auront bénéficié de ce recyclage.

Le sénateur Raymond Omba Pene Djunga a fêté hier mercredi 8 avril son 77ème anniversaire. La cérémonie a lieu à la paroisse Notre Dame de Fatima à Gombe, en présence des paroissiens et membres de la famille biologique du président de la Commission Sécurité et Défense du Sénat. Parmi les personnalités politiques présentes à cette cérémonie, on a noté la présence du député Dr Onusumba Yema et du sénateur Monkonda Bonza.

8 avril 2013 - 8 avril 2015, cela fait exactement deux ans, jour pour jour, depuis que l‘opposant Eugène Diomi Ndongala a été injustement arrêté et détenu à la Prison centrale de Makala, ex Cprk. A cette occasion, l’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj), à travers son président Me Georges Kapiamba, a tenu un point de presse hier mercredi 8 avril à son siège situé à Kinshasa, dans la commune de la Gombe.

Le Vice-premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères Didier Reynders a appris avec préoccupation la découverte macabre, à Maluku à 80km au nord de la ville de Kinshasa, d’une fosse commune dans laquelle se trouveraient plus de 420 cadavres. Cette découverte pose de très nombreuses questions auxquelles la population congolaise et la Communauté internationale sont en droit d’attendre des réponses.

La France officielle, par le biais du président François Hollande, vient de rendre publique sa décision de permettre à tous ceux qui en exprimeraient la demande d’accéder aux archives de la présidence française sur le Rwanda pour la période allant de 1990 à 1995!

Sans surprise, je me rends compte aujourd’hui que les trois jours décisifs des 19, 20, et 2l janvier 2015, qui ont changé le cours de l’Histoire de notre pays, n’ont pas encore fini de livrer leur secret. En effet, les dernières nouvelles de Kinshasa indiquent que les 42 victimes recensées à l’époque n’auraient été que le sommet de l’iceberg : le carnage semble avoir été, en effet, plus étendu et impitoyable que je ne le pensais et pouvais l’imaginer.

Deux acteurs politiques se sont déjà signalés dans le dossier de la fosse commune de Maluku. Il s’agit du Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab, et du ministre provincial de Kinshasa chargé du Budget, du Plan, des Travaux Publics et des Infrastructures, Robert Luzolanu. S’il y a un mérite à leur reconnaître, c’est d’avoir accepté de mettre à la disposition du public des informations susceptibles d’aider à l’éclatement de la vérité.

La primature de la RDC n’a jamais géré les fonds pour l’achat des bus de la société Transport du Congo (Transco), des locomotives de la Société nationale des chemins de fer (SNCC) et de la NCC ainsi que de la construction des mille écoles du gouvernement. Cette mise au point a été faite, mercredi 8 avril, par le service de communication de cette institution, en réaction aux articles publiés par certains médias étrangers et nationaux accusant Matata Ponyo d’avoir perçu des commissions dans ces trois dossiers.