Dans la nuit du samedi au dimanche 13 juillet 2025, des hommes armés inconnus ont signé une incursion au site de déplacés de Tchee dans la chefferie de Bahema-Nord, en territoire de Djugu, dans la province de l'Ituri, tuant ainsi quatre civils et deux autres ont été grièvement blessés.
La coordination de la société civile en chefferie de Bahema-Nord, qui pointe d'un doigt accusateur les miliciens CODECO, souligne que ces derniers ont ciblé à trois reprises les sites de déplacés de guerre en chefferie de Bahema-Nord, après leur dernier acte d'engagement de cessation des hostilités.
"Les milices CODECO ont attaqué farouchement le site de déplacés de guerre de Tchee où quatre personnes ont été lâchement abattues et deux autres grièvement blessées. Et après la signature de l'acte de cessation des hostilités lors du dialogue intergroupes armés locaux Aru II, voilà trois sites de déplacés ont été attaqués, chose que nous déplorons", a-t-il déploré.
En réaction face à cette allégation, l'URDPC/CODECO a tenu à la connaissance de l'opinion publique qu'elle n'est en aucun cas impliquée dans les récentes tueries survenues au site de déplacés de Tchee dans le territoire de Djugu.
Le mouvement demande par ailleurs l'ouverture d'une enquête sérieuse afin que les auteurs de ces actes odieux soient identifiés et traduits à la justice.
"Nous poursuivons activement notre campagne de sensibilisation de nos combattants sur l'ensemble des zones sous nos contrôles" peut-on lire dans un communiqué de la CODECO.
Jusqu'au stade actuel, les vrais auteurs de cette tuerie demeurent introuvables. Pendant ce temps, des sources indépendantes appellent au respect de l'acte d'engagement de cessation des hostilités signé entre des groupes armés dont la CODECO et le gouvernement lors du dialogue intergroupes armés locaux Aru II.
Joël Losinu, à Bunia