Politique

Coté proche de Léon Kengo, l’autorité morale de l’Opposition dite républicaine, José Makila Sumanda était parmi les acteurs politiques de l’Opposition qui était attendu au sein du Gouvernement Matata II. Mais, à l’arrivée, le président de l’Alliance des Travaillistes congolais pour le Développement (ATD) est absent sur la liste.

Les groupes parlementaires UDPS et Alliés, MLC et Alliés, UNC et Alliés de l’Opposition politique, qui tirent la « sonnette d'alarme sur les menaces d'implosion du Consensus national, scellé dans la Constitution du 18 février 2006 », dénoncent les « manœuvres du pouvoir tendant à retarder les échéances électorales » en RD Congo. « Ces menaces et risques d'implosion se précisent de plus en plus parce qu'à l'approche de la clôture de la session en cours au Parlement, le pouvoir sortant se met avec ruse à dérouler des mécaniques de résistance à la possibilité  d'alte

Forte mobilisation hier mardi 9 décembre à Romeo Golf à l’occasion de la sortie officielle de la coalition Opposition républicaine (OR). Dans une salle archi-comble, et survoltée, la plate-forme chère à Léon Kengo wa Dondo a réaffirmé son attachement au respect de la constitution du 18 février 2006. Pour l’OR, elle est principalement le résultat d’un consensus bâti à Sun City sur la base d’un compromis politique autour de la question de la légitimité du pouvoir et des animateurs des institutions de l’Etat.

CLASSEMENT DES PERSONNALITES QUI ONT MARQUE L’ANNEE 2014 Avec 90% d’opinions positives en décembre, le gouverneur de la province du Bas-Congo, Jacques Mbadu Situ, caracole seul en tête des personnalités les plus en vue de la RDC. C’est ce que révèle le dernier sondage Les Points n°217 publié le 8 décembre dernier, réalisé à Kinshasa et dans les chefs-lieux des provinces, du 1er au 2 décembre courant. Le premier citoyen du Bas-Congo doit sa cote de popularité à ses actions à la tête de cette province. Depuis qu’il est là, il fait bouger les lignes.

REPONSE DU BERGER A LA BERGERE ET CONTRAIREMENT AU COMMUNIQUE SIGNE PAR TROIS FONDATEURS * Pour sa part, la Coordination nationale des Bembistes (CNB) dénonce le faux et usage de faux dans l’apposition de la signature de Jean-Pierre Bemba Thomas Luhaka, Omer Egwake et Germain Kambinga ont-ils été exclus et radiés du Mouvement de libération du Congo ? C’est qu’a tenté de faire croire le communiqué signé, lundi dernier, au nom du MLC par trois fondateurs, à savoir Fidèle Babala, Jacques Lunguana et Alexis Lenga Lenga.

AU RYTHME DE LA POLITIQUE D’EXCLUSION HERITEE DE L’UDPS * A cette allure, le parti cher à Jean-Pierre Bemba poursuit sa descente aux enfers. Thomas Luhaka, Omer Egwake Yangembe et Germain Kambinga se sont auto exclus et sont radiés du MLC. La nouvelle est tombée tel un couperet au lendemain de la publication du Gouvernement. Pour avoir accepté de faire partie du Gouvernement de cohésion nationale, les trois nouveaux ministres se sont attirés la foudre du " Collège des fondateurs ".

MECONTENTS DE LA MARGINALISATION DE LEUR PROVINCE DANS LA COMPOSITION DU NOUVEAU GOUVERNEMENT. La composition de l’actuelle équipe gouvernementale crée des mécontents dans le chef de certains acteurs politiques. C’est le cas des députés de la province du Bas-Congo qui décrient le déficit de représentativité de leur province dans le Gouvernement Matata II.

Après plus d'une année d'attente, le gouvernement de "cohésion nationale" a été mis en place dimanche tard dans la nuit. Outre la confiance renouvelée au Premier ministre Matata Ponyo, voici les premiers enseignements à tirer de cette nouvelle équipe gouvernementale. Joseph Kabila a tranché : ce sera Matata bis.

L’ordonnance présidentielle consacrant le remaniement était si inattendue qu’elle a laissé plusieurs hors souffle. Il y a tout d’abord l’heure de la publication du nouveau gouvernement qui a pris de court toute l’opinion nationale. Il y a ensuite le fait que n’ayant rien vue venir le samedi où beaucoup ont pratiquement veillé devant le petit écran, presque personne ne croyait au miracle le dimanche.

Les violons ne s’accordent toujours pas entre l’opposition et la majorité au sujet de la modification des articles réputés intangibles de la constitution. Les pro et les anti révisionnistes se regardent désormais en chiens de faïence.