Politique

Revenue au pays après un séjour qualifié de mouvementé aux Etats-Unis d’Amérique Ne risque-t-elle pas de prêter ainsi le flanc à des commérages gratuits de l’autre bord politique qui propageait déjà de faux bruits sur de prétendus résultats mitigés de sa mission outre-Atlantique ? Partie de Kinshasa, début mars par petits groupes successifs pour un bref séjour de grande envergure politique aux Etats-Unis d’Amérique à l’invitation des officiels de ce pays, la délégation de l’opposition congolaise est déjà revenue au pays ! Mais, alors que des milliers et des milliers de Congolais qui l’av
La secrétaire générale du Mouvement de libération du Congo (MLC) a déposé mardi 24 mars 2015 au Bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à Kinshasa les correspondances en provenance du président du parti, le sénateur Jean-Pierre Bemba en détention à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye (Pays-Bas). « Nous sommes venus déposer les correspondances venant du président du MLC, Jean-Pierre Bemba, auprès de la CENI.
L’opposant chrétien démocrate Gilbert Kiakwama.Kia Kiziki, député national en République démocratique du Congo (RDC) a dit craindre que son fils, « arrêté » avec d’autres jeunes activistes le 15 mars 2015 à Kinshasa, « ne se retrouve être un autre Chebeya ». « Je crains que mon fils ne se retrouve être un autre Chebeya (défenseur des droits de l'homme assassiné en juin 2010 dans des conditions pas encore élucidées, ndlr). Ils ont été arrêtés ou raflés. Je demande qu’on les libère parce qu’ils n’ont pas commis de fautes, parce qu’ils parlent pour leur pays. Ils réfléchissent publiquement.
Le Premier ministre congolais, Matata Ponyo, a évalué mercredi 25 mars avec les bailleurs de fonds de la RDC le bilan de l’action de son gouvernement. Il a notamment évoqué les résultats obtenus par son équipe dans les domaines de la securité, de l’économie, de la santé, de l’éducation et des infrastructures. Matata Ponyo est à la tête du gouvernement congolais depuis avril 2012. Le Premier ministre a salué le retour de la paix et la securité dans la majeure partie du pays grâce à une armée reformée et à l’appui de la Monusco.
Les autorités congolaises, qui ont durement mis fin à la rencontre entre les mouvements citoyens étrangers et congolais la semaine dernière, ont trouvé en Washington un responsable à ce qu'elles décrivent comme une tentative de déstabilisation. Les autorités de Kinshasa en sont convaincues : derrière l'opération de sensibilisation avortée organisée à la mi-mars par les militants associatifs ouest-africains de Y'en a marre et du Balai citoyen se profile une tentative de déstabilisation voulue et orchestrée par les Américains. Interrogé par J.A., l'ambassadeur Séraphin Ngwej, conseiller diplom
Le député national Henri Thomas Lokondo demande que le gouvernement congolais rende publiques les conclusions de la commission chargée de délimiter la frontière entre la RDC et le Rwanda. Selon l’élu de Mbandaka, cette commission a déjà fini son travail.
La bancarisation de la Fonction publique fera l’objet d’un «contrôle systématique», le terme est du président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, lors de son speech de la rentrée le 16 mars dernier. Aubin Minaku a, en effet, appelé ses pairs à fouiner en profondeur dans les dépenses du personnel de l’Etat dans le cadre du contrôle parlementaire. Avis d’analystes, autant que le ministre du Budget, ci-devant ministre d’Etat issu de rangs de l’opposition Kengiste, l’UFC Michel Bongongo, c’est la Banque centrale du Congo, BCC, qui serait dans le viseur du speaker de la Chambre basse.
Si jamais, Matata Ponyo, devait coter ses ministres comme naguère, les notes de Thomas Luhaka ne seraient guère encourageantes. Dépasser la moyenne, 5/10 pour ses 100 jours au gouvernement, relèverait … d’une compassion pour le ministre des PT&NTIC qui, il est vrai, a connu, autant que son collègue de l’Intérieur Evariste Boshab, un mois de janvier on ne peut plus agité. Pas de circonstances atténuantes pour Luhaka, à lire entre les lignes le speech de la rentrée du président de l’Assemblée nationale.
Alors que le gouvernement congolais réclame un départ des Casques bleus déployés sur son territoire, l’ONU plaide pour un retrait progressif car la situation sécuritaire est encore instable. Quel avenir pour la Monusco ? Quel bilan dressez-vous de son action en République Démocratique du Congo ? Télécharger L'émission : http://telechargement.rfi.fr/rfi/francais/audio/magazines/r182/appels_sur_l_actualite_2_20150325.mp3
Le gouvernement et l’Onu (organisation des nations-unies) n’arrivent pas à accorder leurs violons sur le sort à réserver à la Monusco. Et ce n’est pas prêt d’arriver. Le premier veut un retrait immédiat alors que le second veut un retrait progressif. Dans ce bras de fer, l’Onu a pris une longueur d’avance certaine sur le gouvernement qui se trouve isolé. Entre les deux parties, tous les leaders de l’Opposition et les principales organisations de la société civile ont pris fait et cause pour les nations-unies.