Justice

L'ancien ministre de la Santé le docteur Oly Ilunga a été auditionné ce mardi 27 août 2019 par la Police Judiciaire à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.  Selon certains de ses proches qui ont confirmé l'information à 7SUR7.CD, il aurait été entendu au sujet de la gestion de fonds alloués dans le cadre de la lutte contre le virus Ebola qui sévit depuis un peu plus d'une année dans la partie Est de la RDC. Interrogé à ce sujet par notre rédaction, un des anciens membres de son cabinet ne s'est pas montré loquace sur cette affaire.

La Cour militaire de Kinshasa Gombe a ouvert, ce mardi 27 août, le procès en appel de l'affaire opposant le ministère public aux 36 prévenus présumés miliciens du mouvement Kamwina Nsapu. Deux accusés seulement sur les trente six se sont déclarés absents au cours de cette instruction introductive pour des raisons de maladie. Après identification des prévenus, il appartenait à la Cour militaire de la Gombe de procéder par  la vérification de sa  saisine.

Dans une lettre ouverte envoyée samedi à 7SUR7.CD, Me Jean Claude Muyambo, bâtonnier honoraire, a réagi au droit de réponse des avocats de Pascal Beveragi, publié le 23 août dans notre média. En toile de fond, le différend qui oppose Moïse Katumbi Chapwe à Pascal Beveragi,  au sujet de la transaction de MCK Trucks. (Ci-dessous la lettre ouverte de JC Muyambo) Kinshasa, 24 août, 2019.

L'ancien ministre provincial en charge des finances de la province de Kinshasa Guy Matondo a été  transféré vendredi 23 août dernier à la prison centrale de Makala, plus grand centre pénitentiaire de la capitale situé dans la commune de Selembao. La nouvelle a été  confirmée par la Police et l’Assemblée provinciale de la ville de Kinshasa.

Le procès des présumés auteurs des atrocités commises en territoire de Djugu parmi lesquelles des massacres, des viols et incendies des maisons depuis le mois de décembre 2017 jusqu'à ce jour, a repris lundi 20 août 2019 à la tribune officielle de la ville de Bunia en province de l'Ituri. 

Le procès des présumés auteurs des atrocités commises en territoire de Djugu parmi lesquelles des massacres, des viols et incendies des maisons depuis le mois de décembre 2017 jusqu'à ce jour, a repris lundi 20 août 2019 à la tribune officielle de la ville de Bunia en province de l'Ituri. 

L'Association Congolaise pour l'Accès à la Justice, "ACAJ ", dit suivre de près le dossier relatif au détournement de fonds destinés aux sinistrés de Minembwe dans la province du Sud-Kivu.  "ACAJ suit de plus près l’enquête judiciaire en cours contre les auteurs et complices du détournement de 600.000 USD, sortis de la Banque Centrale, pour servir à financer l’assistance des victimes des violences à Minembwe. Mobilisons-nous pour que les sanctions soient exemplaires", a indiqué ce vendredi 16 août Georges Kapiamba via Twitter. 

Cités parmi les chefs ayant décidé de la mort des experts de l'ONU Zaidan Catalan et Michael Sharp, les prévenus Mulumba Muteba Jaria, Tshiputu Kabeya Beya Paul et Mbuyi Katshiavu, ont au cours de l'audience du mercredi 14 août 2019 à la Cour militaire de l'ex Kasaï Occidental rejeté ces accusations. Muteba Jaria a continué à soutenir qu'il avait assisté impuissament dans la parcelle de Bula Bula au sort réservé aux deux experts de l'ONU. Tshiputu Kabeya Paul à, de son côté, affirmé n'avoir pas été sur le lieu pendant ce moment là. 

Dans un communiqué de presse daté du 15 août 2019 et dont une copie est parvenue à la Rédaction de 7SUR7.CD, l'Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme African Association, "ASADHO", appelle le Procureur Général  Près la Cour de Cassation  à instruire la plainte de Modeste BAHATI contre quelques membres du Front Commun pour le Congo. Cette association de défense des droits de l'homme se dit préoccupée par le manque d’empressement du Procureur Général Près la Cour de Cassation d’instruire cette plainte déposée en date du 18 juillet 2019.

La Nouvelle Dynamique de la Société Civile « NDSCI », a adressé une lettre ouverte au président de la République Félix Tshisekedi, dans laquelle, sont citées, différentes contraintes étant à la base de la corruptibilité qui caractérise les instances judiciaires de la RDC, et particulièrement les magistrats.