Le procès du meurtre de l'administrateur gestionnaire de l'hôpital Vijana a démarré ce samedi 2 novembre à la Haute Cour militaire.
Participant à cette première audience, le ministre des Droits humains André Lite Asebe a souligné l'importance pour la Haute Cour militaire de rendre un verdict exemplaire, au regard de la gravité des faits en cause.
" Nous attendons de la Haute Cour militaire, un verdict exemplaire car il y a eu mort d'homme, il y a eu homicide", a-t-il déclaré.
Et à André Lite d'ajouter : " Ma présence à ce procès en flagrance, c'est pour m'assurer tout simplement que tout se fait selon les règles de l'art".
Il a par ailleurs reconnu l'indépendance de l'appareil judiciaire face à l'exécutif et au législatif, ainsi que celle des magistrats de qui il attend un jugement qui servira d'indicateur sur la marche vers l'établissement d'un véritable État de droit en RDC
André Lite promet en outre de se prononcer, le moment indiqué. Ceci, en attendant que l'action judiciaire en cours aboutisse au niveau de la plus haute juridiciaire militaire.
Il sied de rappeler que ce procés statue sur l'affaire liée au médecin de l'hôpital d Vijana, tué le mercredi 30 octobre 2019 par un policier commis à la garde du ministre provincial de l'intérieur Dolly Makambo.
Ce dernier est poursuivi dans cette affaire, non seulement parce qu'il s'agit d'un membre de sa garde rapprochée, mais surtout parce qu'il aurait incité les hommes en uniforme à commettre des actes contraire à leur devoir.
Orly-Darel Ngiambukulu