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Les assistants et chefs de travaux de l'enseignement supérieur et universitaire (ESU), œuvrant dans la province du Kasaï-Central, ont décidé comme leurs collègues à travers l'étendue du pays, d'entrer en grève à partir de ce mercredi 05 janvier 2022.
Regroupés au sein du Syndicat National des Chefs de Travaux et Assistants (SYNECASS), représentation du Kasaï-Central, ces membres du corps scientifique exigent à l'État congolais, leur employeur, la majoration de leur salaire, soit 75% de ce que touche un professeur ordinaire.
« Nous exigeons d'effectuer la même opération à chaque augmentation salariale faite aux professeurs. C'est-à-dire (...), l'Assistant doit être payé à la hauteur de 50% du traitement d'un professeur ordinaire et un chef de travaux 75% », a déclaré devant la presse, le chef de travaux Joseph Nkashama au nom du SYNECASS, représentation du Kasaï-Central.
Dans la foulée, le SYNECASS appelle l'État à mécaniser les 28.680 Nouvelles Unités et payer environ 6.000 chefs des travaux à leur grade réel, et aussi, interdire tout recrutement de nouvelles unités jusqu'à la régularisation de la
situation des membres du corps scientifique en activité et non payés.
Pour terminer, poursuit la déclaration, ces enseignants d'universités invite le président de République Félix Antoine Tshisekedi, de se saisir personnellement de ce dossier afin de mettre fin, autant que sa vision de gouvernance l'exige, à cette injustice ultra inquiétante dont est victime le personnel scientifique.
Il sied de souligner que le même mouvement de grève est observé dans plusieurs autres régions de la République démocratique du Congo. C’est par exemple à Kinshasa, Sud-Ubangi, Maniema, Kananga voire Sud-Kivu.
Alain Saveur Makoba, à Kananga