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Dans un communiqué parvenu à 7SUR7.CD ce mercredi 15 avril 2020, la Générale des Carrières et des Mines (GECAMINES) dément l'information publiée, mardi dernier, par le journal l'Eveil, faisant état de la vente du terril de Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, à la Société congolaise pour le traitement du terril de Lubumbashi (STL) par le président de son conseil d'administration, Albert Yuma, qui a acquis de "manière frauduleuse" la cession de certains des actifs à la filiale STL.
Pour cette société du portefeuille de l'État congolais, cette accusation est un mauvais procès fait au président de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC).
"Non seulement cette accusation est un mauvais procès fait à un homme présidant le Conseil d'administration qui a permis à GECAMINES d'une part de renégocier avec succès un certain nombre de partenariats au bénéfice de la société, et d'autre part de récupérer après luttes des actifs industriels majeurs de la RDC", lit-on dans ce communiqué signé par le directeur général a.i de la GECAMINES, Jacques Kamenga Tshimuanga.
Juridiquement, la GECAMINES fait savoir que le terril de Lubumbashi n'a fait l'objet d'aucune vente ni à monsieur Yuma ni à une autre personne et le protocole cadre auquel il est fait référence fait partie des contrats signés en vue de la finalisation de la filialisation de STL, société appartenant à 100% à GECAMINES. "Il est impossible à quiconque au sein de STL de vendre les actions de STEL. Ce pouvoir n'appartient qu'à son actionnaire unique GECAMINES et tout acheteur en faisant sa due diligence s'en rendrait nécessairement compte", précise-t-elle.
Sur le plan économique, la GECAMINES indique qu'elle a décidé de filialiser complètement STEL, en lui transférant non seulement le four, pour lequel la GECAMINES a versé une indemnité, les contrats de ventes noués avec les partenaires, mais également les dettes qui avaient permis le rachat du four. Ainsi, STL ne dépend plus de la structure GECAMINES pour sa gestion quotidienne, dit-elle.
Quant aux critiques formulées dans ledit article sur le respect de la légalité ou le processus de transfert des actifs, elle précise que "le processus de double signature qui s'impose à GECAMINES ne s'impose pas aux Sociétés par Actions Simplifiées (SAS) contrairement à ce qui est décrit comme étant un premier couac. Et le processus de cession des actifs a été réalisé avec l'appui d'un cabinet juridique international associé à un cabinet d'audit international et à la direction de la GECAMINES".
Prince Mayiro