
L’Église Évangélique des Sacrificateurs appelle les autorités congolaises à reconnaître officiellement leur fondateur, Kadima Bakenge Musangilayi, comme la « réincarnation du Christ » et la « solution divine » pour le monde.
Ce message a été porté par son représentant provincial, Jacques Kambayi, lors d’une conférence de presse tenue en marge d’une série d’activités prévues en juillet et août 2025.
« Que le gouvernement inscrive ce mystère dans l’histoire nationale pour permettre son enseignement, sa recherche et sa proclamation dans le monde entier. C’est la plus grande richesse que le Congo détient », a-t-il affirmé.
Selon l'Église, Kadima né le 23 juillet 1928 (à Luebo, dans le Kasaï-Occidental) et décédé en 1999, aurait été divinement désigné comme « souverain sacrificateur » en 1963, missionné pour restaurer le règne de Dieu sur terre.
Le programme de commémoration de nativité de ce prophète débutera le 23 juillet par une caravane motorisée à travers plusieurs communes de Kinshasa, avec remise d’un mémorandum au Palais de la Nation. Suivront un salongo public le 27 juillet au rond-point Victoire, une journée de la jeunesse, un serment public et un concert.
Cette démarche religieuse s’inscrit dans un contexte où plusieurs courants spirituels revendiquent une place dans le paysage religieux et culturel congolais.
MD