Plus de 9,65 millions de Km2 ont été déminés à ce jour sur l’ensemble de la République démocratique du Congo, a affirmé le coordonnateur national du Centre congolais de lutte anti-mines (CCLAM) mercredi 1er avril à Kinshasa, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale sur la sensibilisation aux dangers des mines. Mais, selon lui, tout le pays reste encore sous la menace de la pollution des restes explosifs de guerre.
Selon le coordonnateur national du Centre congolais de lutte anti-mines, Sudi Alimasi Kimputu, à la suite des opérations de déminage, trois provinces seulement de la RDC sont déclarées libres de mines antipersonnel. Il s’agit de (du):
Bas-Congo
la ville de Kinshasa
Bandundu.
«Mais, aujourd’hui, l’Equateur vient en première position sur le plan de fortes contaminations, suivi du Nord-Katanga. Après les deux Kivus arrivent, suivis de la Province Orientale et les autres», a-t-il poursuivi.
Sudi Alimasi Kimputu a indiqué que tout le pays était encore sous la menace de la pollution des restes explosifs de guerre:
«Sur le plan de la pollution par les restes explosifs de guerre, c’est tout le Congo qui est encore pollué, partout où la guerre est passée, nous avons des engins non explosés. Et donc, il y a du travail à faire pour permettre à ce que nos populations vivent en sécurité et qu’il n’y ait plus de risques que nous sommes en train de vivre.»
Chaque année, des victimes et des restes explosifs de guerre sont enregistrés. «Et dans les zones qui sont encore minées, nous enregistrons les victimes», a affirmé la même source.