M23

Trois (3) personnes sont décédées lors de nouveaux bombardements attribués aux rebelles du M23/RDF à Sake dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu), la nuit du jeudi à ce vendredi 23 février 2024. Des sources de la société civile renseignent que les rebelles ont lancé des offensives contre les éléments de la coalition FARDC-Wazalendo dans le but de conquérir la cité de Sake mais sans succès. Par conséquent, les bombes larguées par ces derniers ont causé de dégâts humains et matériels. 

Dans une déclaration faite ce mardi 20 février 2024 et parvenue à la Rédaction de 7SUR7.CD, la France affirme qu’elle est très préoccupée par la situation dans l’Est du Congo, dans le Nord Kivu et en particulier autour de Goma et de Saké.  D’après le pays d’Emmanuel Macron, les atteintes à l’intégrité territoriale de la RDC et la situation des populations civiles sont inadmissibles. 

La Représentation des étudiants du Congo (REC), section de la province du Maniema, a organisé une marche le mardi 13 février dernier sur les grandes artères de la ville de Kindu contre l'activisme du M23/RDF dans la partie Est de la République démocratique du Congo. Dans un mémorandum adressé au gouverneur de province et dont 7SUR7.CD a lu le contenu, ces étudiants se demandent jusqu'à quand cette guerre d'agression prendra fin. 

Lors d'une visite de réconfort aux militaires au front dans la zone rouge de Mobambiro dans le Masisi, le 8 février 2024, le vice-premier ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba a rassuré que tout est mis en œuvre pour récupérer tous les territoires congolais occupés par le Rwanda à travers le M23. Il en a profité pour féliciter ces troupes combattantes de l'armée régulière pour le travail abattu. Ce travail a, selon lui, permis de repousser les agresseurs au-delà de la cité de Saké. 

Plus de 7 personnes sont mortes, ce jeudi 25 janvier 2024, à Mweso, une cité se trouvant dans la chefferie des Bashali en territoire de Masisi (Nord-Kivu).  Les victimes sont décédées à la suite d'une bombe larguée par des rebelles du M23 aux heures d'après- midi, indique à 7SUR7.CD la société civile de Masisi. Elle parle de plusieurs blessés du côté de la population en plus des voire des dégâts matériels. 

Les autorités militaires du Nord-Kivu alertent au sujet de nouvelles manœuvres mises en place par le M23 après des pertes en hommes enregistrées dans leurs rangs suite aux frappes de l'armée congolaise. Dans un communiqué datant du jeudi 19 janvier, la 34e région militaire rapporte que la rébellion est impliquée dans un "recrutement forcé" des jeunes afin de renforcer ses effectifs réduits ces derniers jours. 

Deux hauts gradés du groupe "terroriste" M23 ont été tués dans des frappes de drone des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) le mardi 16 janvier à Kitchanga, dans les collines du territoire de Masisi au Nord-Kivu. Il s'agit du colonel Élisé Mberabagabo alias Castro, qui était chef des renseignements du M23 et est présenté comme l'un des principaux financiers de la rébellion, ainsi qu'un stratège de guerre. Un autre commandant est Bahati Eraston, mort dans les mêmes circonstances.

Au total, 20 personnes ont été tuées par des rebelles du M23 et ses alliés dans le territoire de Rutshuru au Nord-kivu en l'espace de 3 semaines.  La nouvelle est contenue dans un communiqué publié par le Conseil pour la protection de la femme et l'enfant (CAPTE) dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD ce mercredi 17 janvier 2024.

L'ancien président de la centrale électorale, Corneille Naanga, a coalisé avec le mouvement terroriste M23 pour former une plateforme politico-militaire appelée « Alliance Fleuve Congo », dans le but de « refonder l'État ». Cette décision n'a pas laissé Félix Tshisekedi indifférent.

L'ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Corneille Nangaa, se radicalise davantage et veut renverser le pouvoir de Kinshasa. Dans un point de presse tenu, ce vendredi 15 décembre 2023, depuis Nairobi au Kenya où il s'est exilé, Corneille Nangaa a lancé une plateforme politico-militaire dénommée Alliance Fleuve Congo (AFC).