Entre-temps, la CENI a participé à la Mission d’observation électorale de la SADC en Namibie!
Une délégation de l’Union africaine (UA) et de l’Institut for democracy and electoral assistance (IDEA) a présenté aux membres du bureau et de l’assemblée plénière de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) l’Outil « GRE » de gestion des risques électoraux au cours d’une visite effectuée le 09 décembre dernier par les membres de cette délégation au siège de l’administration électorale congolaise.
Le président de la CENI, l’abbé Apollinaire Malumalu a d’abord donné la parole au secrétaire exécutif national (SEN) qui a souhaité la bienvenue aux membres de la délégation de l’UA et de IDEA. Il a rappelé l’objectif de la visite de cette délégation, à savoir présenter un nouvel outil développé par IDEA et approuvé par l’Union Africaine.
« Nous ne sommes pas le premier pays à pouvoir bénéficier de cette visite en Afrique, ils ont déjà visité d’autres pays avant, mais nous avons pensé qu’il était important qu’ils nous fassent découvrir rapidement en quoi consiste l’outil. On ne va pas déjà entré dans les détails puisque ça sera suivi plus tard de formation détaillée ».
Sead Aalihodzovic de International IDEA a circonscrit le projet avant que, Idrissa Kamara de l’Union Africaine motive les raisons de la collaboration de son institution avec International IDEA. Nicholas Matatu de IDEA a, pour sa part, présenté l’outil GRE, élaboré dans le but de donner des moyens d’action à toutes celles et tous ceux dont la mission est de garantir le déroulement pacifique et crédible des élections ou qui cherchent à agir en ce sens.
L’outil est destiné aux organismes de gestion électorale, aux agences chargées de la sécurité, à la société civile et aux acteurs étatiques et non étatiques.
Il vise à renforcer la capacité de ses utilisateurs à comprendre, analyser et atténuer les risques électoraux encourus, notamment lors de périodes électorales dont on peut présager qu’elles sombreront dans la violence. L’outil GRE est intégré à une application logicielle composée de trois modules interactifs (apprendre, analyser, agir), utilisables conjointement ou séparément.
Le SEN Misoni Flavien a indiqué que l’outil fait la somme des facteurs internes et externes au processus électoral et essaye de dégager les paramètres aux tentations de prévenir les violences que lorsque celle-ci se manifestent d’en minimiser les effets pour une bonne organisation des élections.
C’est le cas du Kenya où l’outil a été expérimenté tout comme du Nigéria et » nos hôtes » arrivent de Tanzanie- Zanzibar pays ciblé pour l’utilisation de cet outil.
Il faut noter, pour le moment, que la RDC sera le premier pays francophone qui va utiliser cet outil. Ce qui ne sera pas la première fois parce qu’en 2006, la Commission Electorale Indépendant (CEI) a été partenaire de l’IDEA dans un autre projet de la bibliothèque de connaissance électorale appelé « ACE Project ».
La CENI participe à la Mission d’observation électorale de la SADC en Namibie.
Une délégation de la CENI conduite par Gilbert Muhika, conseiller principal du vice-président et Paul Monzambe, directeur du recrutement et de la formation, a participé du 19 novembre au mercredi 3 décembre 2014, à la Mission d’observation électorale du Forum des Commissions électorales de la SADC en Namibie. 44 observateurs, venus des pays membres de ce Forum (ECF-SADC), ont observé des élections parlementaires et présidentielles organisées le 28 novembre 2014.
Sur place, la Namibie a organisé, avec succès, la première élection entièrement électronique en Afrique. Les principales étapes de ce vote électronique ont été les suivantes : le contrôle électronique, par un appareil à rayons ultraviolets, de l’encre sur les doigts des électeurs pour éviter des votes multiples ; le contrôle électronique de la carte d’identité de chaque électeur pour comparer les informations contenues sur cette carte (photo et empreintes digitales) avec les caractéristiques du porteur de cette carte dans le bureau de vote (photo et ses empreintes digitales) ; le vote électronique tant pour l’élection présidentielle que pour l’élection de l’assemblée nationale : il suffit d’appuyer sur la photo (cas de candidat Président de la République) ou sur le logo du parti politique (cas de l’élection des députés nationaux pour lesquels on vote un parti et non un candidat). Après chaque choix, l’électeur confirme son vote en appuyant sur un bouton sonore.
Par J-LKT