Plénière de la CNDH dans la salle des banquets. Les divergences persistent, malgré l’arbitrage du bureau de l’Assemblée nationale

Lundi 24 novembre 2014 - 07:54

Ceci pour dire que quelques objections constatées avaient été vidées non pas par la suite de la décision du bureau de l’Assemblée nationale, mais ensemble avec le comité d’accompagnement mis ensemble. « En synergie avec les composantes, elles ont présenté deux candidats par composantes et accepté par tous. Mais certaines composantes n’ont pas su présenter deux candidats », a précisé le Président de la Chambre basse. Et conformément à la loi, le bureau avait l’obligation de publier dans la transparence les noms des candidats retenus
Il s’agit notamment pour l’ONGD/Droits de l’homme : Fernandez Muhola, Richard BondoMupotshi, André Mwila Kayembe. Ces trois ont été mis à l’écart (Mwamba Tshishinku, Gysmas Kitenge, Joseph Rikishome).
Ordre professionnel, (comité d’accompagnement Albert Shindani, docteur Henry Sese, Mme Tshoke). Les candidats proposés à la CNDH, Maitre Justin Moanda, Docteur Chantal Nebuze.
Syndicat, comité d’accompagnement Ernest Iloko, Maguy Kiala, Symphorien Dunia, Angélique Diakenda, Jacques Biembe. Deux candidats proposés : Gyslain Mabusa et Joseph Kibangula.
Les universités ont été représentées par les Professeurs Kitombole Tshovo, Ekwampok, Kaputa Lota, Bâtonnier Jean Mbuyu. Ils ont proposé trois candidats (Marie-Joséphine Djumbela, Dieudonné Kalendie Biandjila, Professeur Kenge TshilombayNgoma).
Confession religieuse a proposé quatre candidats : Amuri Lumumba, Bekofe Bootolo, sœur Mbuyi Kalolo Albertine et Mwamba Mushikonkwe. PVH était représenté au comité par Jean-Richard Tshibanda, Ntambwe Mpanya, Mme Basunga, Mulangu Kadima. Les candidats proposés : Shindani Calixte etMamie Prudence Fany Maloba.
ONG des droits spécifiques des femmes ont proposé Rose Mutombo Kiesse, Belinda Mutandi. VIH sida ont proposé le docteur Walawala Ngalavidie et Tulakulasa.
Les divergences
Malgré ces étapes suivies, le bureau avait reçu d’autres candidatures en dehors du comité de pilotage et que le bureau n’avait tenu compte d’elles. Après publication de la liste des membres retenus par les différentes composantes, il y a eu contestation d’une ONGD qui a allégué que c’est le bureau qui bloquait l’évolution des dossiers. « Pour éviter les contestations, le bureau a voulu rappeler le cheminement. Ainsi, faute de consensus, les ONGD ont proposé trois noms et se sont référées à l’arbitrage du bureau », a déclaré Aubin Minaku.
Cependant, un membre de cette composante a souligné séance tenante que si d’autres candidatures avaient été déposées en dehors du comité de pilotage, leur composante avait constaté que le comité de pilotage avait omis et fui le dépôt des certaines candidatures. Raison pour laquelle ils ont déposé au bureau qu’au comité de pilotage. Cependant, ils ne contestent pas les candidatures, mais affirment que la procédure n’avait pas été respectée parce qu’il y a eu clientélisme, marchandage a décrié un membre des ONGD.
Une autre contestation est celle du syndicat qui a décrié également le processus, et que lorsque le comité d’accompagnement avait été mis en place, ce dernier prenait les mandataires puis les élargir, tel n’a pas été le cas pour cette composante. En effet, à en croire le conseiller parlementaire Mutumbe, le syndicat avait souligné lors de la dernière réunion du 30 octobre qu’il n’y avait plus de divergence entre eux devant les ONGD comme témoins. Les syndicalistes ont approuvé les deux noms proposés par le comité d’accompagnement.
Il en va de même pour les Universités avec la société savante. Cette dernière veut qu’elle soit considérée comme une composante à part entière, puis que sa typologie ait été définie lors de la CNS comme une composante qui ne fait pas partie de celle des universitaires.
A en croire Aubin Minaku, seul le respect de la loi est observé en cette matière. La société savante fait partie de la composante des Universités. Ces dernières ayant désigné leurs membres du comité d’accompagnement et le PV avait été signé par trois des quatre membres.
Pour tout dire, les composantes qui posent encore problème ont la latitude de régler leurs divergences à l’interne, car les contradictions internes ne peuvent pas bloquer toute la République. D’ici le 10 décembre, la CNDH doit être installée conformément à la loi par l’Assemblée nationale.
Pius Romain Rolland

 

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