Les lampions du colloque national sur la loi d’Accès à l’Information se sont éteints dans la soirée du vendredi 11 septembre 2015, au Cercle Elaïs, dans la commune de la Gombe. Placé sous le thème « Droit d’Accès à l’Information et la gouvernance participative », il était organisé avec l’appui financier d’Osisa et Internews. La cérémonie de clôture était présidée par la Secrétaire générale aux Médias.
Au sortir des travaux, les participants ont recommandé aux deux chambres du parlement de programmer, examiner et voter ladite loi en cette session de septembre ; au gouvernement de s’engager à appuyer le plaidoyer relatif au droit d’accès à l’information, étant donné qu’il a initié des réformes dans plusieurs domaines, notamment, administratif, institutionnel, etc. Le vote et la promulgation de cette loi, est la clef pour la réussite de ces différents processus.
Au Collectif, d’élaborer un programme de mobilisation, sensibilisation et formation de la population sur le droit d’accès à l’information. Outre cette recommandation, il lui a été demandé de collaborer avec la Cellule de la Fonction publique chargée de la reforme, en ce qui concerne la nature de l’information, l’archivage des données, les classements des données, etc. Les participants se sont fondés sur l’idée selon laquelle que « toutes les informations que l’on cherche sont détenues par cette cellule ».
Aux partenaires techniques et financiers, il a été conseillé d’appuyer les programmes (de sensibilisation, mobilisation, lobbying), afin de permettre à tous les Congolais de contrôler leurs gouvernants ainsi que les fonctionaires . C’est aussi une approche positive devant faciliter à la communauté internationale et aux Congolais à contrôler les différents projets de la RDC qu’elle a financés et appuyés de manière que la population congolaise connaisse les efforts qu’elle consent pour son pays.
Nécessité d’institutionnaliser ce colloque
Partant des observations faites par les participants et panelistes de ce colloque national. Les participants ont émis le vœu de voir le Collectif 24 institutionnaliser ces genres de rencontres nationales. Etant donné qu’après le vote et la promulgation de cette loi, il s’en suivra la mise en application et l’effectivité de celle-ci. Raison pour laquelle, ces colloques nationaux serviront d’occasion propices pour les parties prenantes d’évaluer la mise en application de ladite loi dans tel ou autre secteur, institution, entreprise, etc. A ce stade, le Collectif servira de « thermomètre » d’évaluation et d’évolution de la loi sur « l’accès à l’information ».
«Le progrès de la démocratie exige la disponibilité d’une information véridique et complète, qui permette aux citoyens de juger en connaissance de cause les politiques gouvernementales. Autrement, c’est le règne de l’autocratie obscurantiste ».
Prenant en compte ce qui précède, la Secrétaire générale aux Médias, représentant le ministre de ltutelle Lambert Mende et le directeur pays d’Internews Henry Paul Boulape, ont dans leurs adresses salué l’initiative du Collectif 24 et félicité les participants pour leur assiduité aux travaux.
Ayant pris part à ses travaux, le délégué de la présidence a martelé que le souci du chef de l’Etat est que le Congo occupe une place de choix sur tous les plans, régional, continental, international. Pour ce faire, « l’accès à l’information » est l’un des piliers pour booster le pays vers l’excellence.
Dorcas NSOMUE