Encore une sortie ratée de Lambert Mende, ministre des médias sur ses informations qu’il apporte à la place publique. Le porte- parole du gouvernement a, au cours de son point de presse, d’hier jeudi 5 février, devant les chevaliers du micro et de la caméra, affirmé que le retrait de
l’alinéa 3 de l’article 8 de la loi électorale qui conditionnait la tenue des élections au
recensement est la volonté du Parlement. Et non l’écoute de la rue par les élus comme l’avait
dit le président du Senat, Léon Kengo. Affirmer pareils propos de la part de Mende, c’est un
manque de respect à l’endroit des Rd-Congolais qui se sont battus jusqu’au prix du sacrifice
suprême pour la démocratie dont il prétend et il a toujours prétendu défendre pendant ses
années de rébellion.
L’acte posé par les deux chambres du parlement en élaguant les dispositions à problème est venu suite aux pressions exercées par la rue à l’endroit des dirigeants qui voulaient tuer la démocratie pour des intérêts obscurs. Lesquelles pressions, Mende le sait plus que tout le monde avaient attiré l’attention de la communauté internationale qui avait rappelé Kabila à l’ordre sur le respect de la Constitution. Les sentiments qui animent Mende c’est un sentiment antipatriotique du fait que Minaku et Kengo ont sorti de leurs propres bouches qu’ils ont attendu la rue c’est la raison qu’ils ont élagué les dispositions controversées. Ce même
Mende est à court d’argument surtout que le ciel est tombé sur sa tête depuis les dernières
manifs de six jours soit du 19 au 26 janvier derniers, qui ont paralysé la ville.
Mende avait minimisé les opposants en disant que ces derniers étaient incapables de mobiliser trois cents personnes. Ces opposants et le peuple avaient prouvé le contraire à l’ancien porte- parole du RDC-KML et qui a servi presque tout le régime de Mobutu jusqu’à Joseph Kabila. Ce que
Mende ferait, c’est de conseiller à Joseph Kabila de se trouvait un dauphin dans la perspective des échéances à venir. Car, le schéma trois mandats ne teindra. La communauté internationale est trop regardante envers ces dirigeants Africains qui veulent se maintenir au pouvoir au-delà de leur mandat. C’est le débat qui doit s’inviter sur la table des discussions de la majorité présidentielle pour définir l’après Kabila en 2016.
MATTHIEU KEPA