JOURNEE DE L’ENFANT AFRICAIN : Message de la ministre de la Femme, Famille et Enfant à la Nation

Jeudi 16 juin 2016 - 13:24
Chers Compatriotes ; Le 16 juin de chaque année, la Communauté Africaine et notre pays, la République Démocratique du Congo, célèbrent la Journée de l’Enfant Africain décrétée par l’Union Africaine depuis 1991 par sa Résolution; en souvenir des massacres des enfants de Soweto par le pouvoir de l’Apartheid le 16 juin 1976, lors d’une marche pour le respect de leurs droits. Cette journée met en exergue la situation des enfants en Afrique en vue d’interpeller tous les acteurs impliqués dans la prévention et la protection des droits des enfants, et de susciter des initiatives pour combattre les fléaux qui affectent leur vie. Cette circonstance offre au Gouvernement Congolais l’occasion de réaffirmer les engagements que la République Démocratique du Congo a pris face à la Communauté Africaine par la ratification des instruments juridiques dont« la Convention Relative aux Droits de l’Enfant(CDE) et la Charte Africaine pour les Droits et le Bien-être de l’enfant en 1999 ». Pour cette année 2016, le thème retenu est, (je cite) : « Eradiquer la pauvreté extrême qui cause la mort d’un enfant toutes les 3 secondes en Afrique». Le choix de ce thème suggéré par les coalitions africaines de l’action mondiale contre la pauvreté, permet d’inciter les autorités à agir immédiatement, donc sans tergiverser pour supprimer la pauvreté extrême qui cause aussi la mort d’un enfant presque à tout moment. La situation est si préoccupante que la Coalition Africaine a recommandé le port d’un BANDEAU BLANC, au bras droit, par les enfants, les parents et les acteurs de la protection de l’enfant au cours de cette journée dédiée à l’Enfant Africain. La République Démocratique du Congo inscrit son action dans la même logique pour s’être dotée de la Loi portant protection de l’enfant depuis le 10 janvier 2009, avec comme objectif l’application des droits révolus à tous les enfants congolais sans discrimination. Il nous faut améliorer la situation de l’enfant victime de la pauvreté; et cela, en tenant compte des aspects de la survie, de l’éducation, de la santé et de la participation de l’enfant pour un développement durable d’ici 2030. La volonté politique nationale affichée pour la réduction des effets de la pauvreté sur la vie de l’enfant à travers les politiques et programmes mis en place est le domaine de l’éducation où l’on peut citer: -La promulgation de la loi-cadre sur l’éducation; -La mise en oeuvre de la gratuité de l’enseignement primaire; -La construction des infrastructures scolaires; -L’augmentation du budget alloué à l’Education, qui est passé de 5  à 15%. -La distribution des manuels scolaires dans les écoles publiques du pays ; et j’en passe. Chers Compatriotes ; Le Gouvernement ne ménagera aucun effort pour prendre toutes les mesures qui s’imposent en vue de bannir la pauvreté qui guette constamment les familles. Et, le Ministère de la Femme, Famille et Enfant se préoccupe particulièrement de la protection des droits des enfants par’ les activités de plaidoyer à divers niveaux de responsabilité. Je saisis cette même occasion pour lancer la quinzaine des droits de l’enfant qui se déroulera du 16 juin au 1e juillet 2016. Durant cette période, plusieurs activités d’appui, de plaidoyer et de sensibilisation sur la promotion et la protection des droits de l’enfant seront organisées aussi bien par les acteurs publics que privés sur toute l’étendue du territoire national. Que le Seigneur bénisse tous nos enfants, filles et garçons! Je vous remercie.