Devant des universitaires et experts américains, lobbyistes et autres spécialistes jeudi aux USA, le Président de la République Démocratique du Congo a répondu aux questions de l'assistance au Council on Foreign Relations modéré par le Doyen de la faculté des affaires étrangères de l'université Georges Washington.
Abordant la question sur les contestations électorales du candidat malheureux Martin Fayulu, Félix Tshisekedi a expliqué que "les arguments avancés par ce dernier sont fallacieux".
"Les arguments avancés par le perdant sont fallacieux, ni le contestaire ni l'organisation religieuse ayant prétendu détenir les preuves ne les a brandies", a déclaré Félix Tshisekedi arguant que "l'ancrage de son parti, véritable machine électorale, la constance du discours de campagne ainsi que le calme relatif sur l'ensemble du territoire national constituent la preuve de cette victoire".
S'agissant des sanctions américaines contre les responsables de la CENI alors que les USA continuent de saluer l'alternance, le Président de la République dit "ne pas comprendre ce paradoxe".
"Comparativement aux élections de 2006 et 2011, celles de 2018 ont été les plus pacifiques en dépit de quelques imperfections inhérentes à toute organisation. Je ne dis pas que ces sanctions sont inutiles, mais je me demande à quoi elles servent?", s'est-il interrogé.
Pour faire asseoir les reformes en RDC, Félix Tshisekedi a plaidé pour un accompagnement des États-Unis d'Amérique.
JKM