Le vice-premier ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement, Jean-Pierre Bemba Gombo, et sa collègue du Portefeuille, Julie Mbuyi Shiku, ont co-présidé, les 3 et 4 novembre 2025, deux importantes séances de travail à Kinshasa.
Ces réunions étaient consacrées à l'examen du contrat liant l'État à la société PADS Corporation pour la digitalisation et la collecte des droits de trafic maritime en RDC.
Tenues au cabinet de Jean-Pierre Bemba, ces séances de travail ont rassemblé les membres du Conseil d’administration des Lignes Maritimes Congolaises (LMC), société commerciale sous tutelle de l'État ainsi que le comité directeur de PADS Corporation.
Les discussions ont principalement porté sur les défis rencontrés par les LMC, notamment en ce qui concerne la mise en œuvre du contrat de digitalisation. Ce projet est jugé indispensable pour équiper et réhabiliter les LMC, mais avait suscité des préoccupations majeures au sein du Conseil d'administration et du personnel (portées par le syndicat).
À l'issue des échanges, le président du Conseil d’Administration des LMC, Lambert Mende Omalanga, a exprimé sa satisfaction quant aux éclaircissements fournis par PADS Corporation sur les clauses du contrat. Il a notamment rappelé que le projet avait été initié par le prédécesseur du vice-premier ministre actuel des Transports sans consultation préalable des organes statutaires des LMC.
« Nous avons revisité l’ensemble du processus... nous avons reçu des engagements de la part du banc gouvernemental, qui n’a pas hésité à corriger certaines choses qui méritaient d’être corrigées » a déclaré Lambert Mende Omalanga.
Il a conclu en insistant sur le fait que les droits de trafic maritime « sont la propriété du gouvernement qui les a concédés à son armement d'État, qui est les Lignes Maritimes Congolaises ».
Pour le vice-premier ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba, cette démarche s'inscrit directement dans l'un des objectifs majeurs du gouvernement : la relance de la flotte des Lignes Maritimes Congolaises grâce à une gestion optimisée des droits de trafic maritime.
Cette collaboration entre le gouvernement et PADS Corporation vise à moderniser la collecte et la gestion de ces droits. Le but est d'assurer plus de sécurité et de traçabilité des flux financiers, permettant ainsi la dématérialisation de certaines procédures clés.
Junior Ika