Société

Les députés nationaux élus de l'Ituri plaident auprès du gouvernement pour l'obtention des vaccins et sérums antirabiques afin de lutte contre la rage qui continue à faire des victimes dans les territoires de Djugu, Irumu et Aru. Ils ont fait ce plaidoyer, samedi 22 août, à Bunia, sur base de rapport de la Division provinciale de la Santé. Ce document publié jeudi dernier a révélé que onze personnes sont mortes suites aux morsures de chiens sur deux cent quarante-quatre cas suspects de rage qui ont été notifiés depuis le début de l'année 2015.

Un militaire des Forces armées de la RDC (FARDC) a tiré plusieurs coups de feu dans la nuit de vendredi à samedi 22 août dans la localité de Kyubo dans le Haut Katanga. Des sources locales indiquent qu'il a blessé un capitaine de l'armée et son garde du corps avant de d'abattre deux autres personnes. Les raisons de ces incidents ne sont pas encore connues. Le corps du militaire incriminé a été retrouvé dans la matinée dans la périphérie de la localité, située à 200 km de Lubumbashi.

La ville de Lisala, chef-lieu de la nouvelle province de la Mongala, fait face à des érosions qui ont déjà englouti des centaines de maisons dont d’importants édifices comme le centre commercial Scibe, le bureau de l’Institut national de sécurité sociale et l’internat des filles du lycée Anuarite. L’avancée de ces érosions inquiète les habitants de la ville qui sont obligés de quitter certains quartiers.

La pluie diluvienne qui s’est abattue le 13 août à Kisangani dans la province de la Tshopo a fait environ 9 000 sinistrés, selon un rapport d’Ocha. Elle avait causé la mort de quatre personnes et occasionné la destruction de mille deux cents maisons. La Division provinciale de la santé évalue les besoins engendrés par cette catastrophe. Ocha indique qu’un comité de crise a été mis en place. Des représentants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et de l’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) y prennent part.

Le Premier ministre congolais, Augustin Matata Ponyo s'engage à démanteler les réseaux maffieux et la fraude enregistrée au poste frontalier de Lufu, situé à environ 100 km de Matadi, qui sépare la RDC de l’Angola. Le chef de l’exécutif congolais a visité, vendredi 21 août, ce poste frontière.

Depuis les prémices en mars 2015 de la crise politique qui secoue le Burundi, avec comme point focal la réélection à un troisième mandat jugé un temps inconstitutionnel par l’opposition du président Pierre Nkurunziza, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (UNHCR) a évalué que 14 300 citoyens burundais étaient entrés sur le territoire congolais, comme réfugiés politiques.

Les habitants de Nyamilima, en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu) appellent les militaires à observer une trêve dans la traque contre les miliciens dans la contrée. Ils ont lancé cet appel, vendredi 21 août, trois semaines après le lancement de cette opération qui ne leur permet pas d’accéder aux champs pour récolter du manioc. Les militaires ont bloqué leur accès aux champs, voulant bien mener les opérations de traque contre les groupes armés actifs dans cette zone. Ces habitants disent avoir épuisé toutes leurs réserves de vivres.

L’eau potable ne coule pas des robinets de plusieurs quartiers de la capitale congolaise depuis deux semaines. Parmi ces quartiers, il y a Mbinza Ozone, Mbinza Village, Champ des Tirs, Badiading, Manenga dans la commune de Ngaliema. Dans ces quartiers, les habitants sont exaspérés. «Pour avoir de l’eau, nous souffrons beaucoup. Nous devons traverser le pont de Sanga-Mamba pour trouver de l’eau, et cela fait presque trois semaines maintenant», témoigne une habitante du quartier Manenga.

La Société nationale d’assurance agence de Lubumbashi a enregistré une perte d’environ 1 millions des dollars américains pour l’exercice fiscal 2014-2015. La directrice de l’agence l’a dit jeudi 20 août au cours d’un point de presse. Aimerance Muleka attribue cette perte aux assujettis de l’agence qui n’ont payé que la moitié de ce qu’ils lui devaient. « Il y a cette catégorie des gens qui ne veulent pas venir apurer leurs dettes. [] C’est ainsi qu’il y a de fortes sommes qui sont entre les mains de nos assurés parce qu‘ils n’ont pas payé la totalité » affirme-t-elle.

Le ministre de la fonction publique, Jean Claude Kibala et les fonctionnaires ont trouvé un terrain d’entente sur la circulaire qui donnait les orientations sur la réforme de l’administration publique. Le recrutement des jeunes cadres n’entrainera pas des suppressions des postes, ont convenu les deux parties.