Les écoles de Mbau, primaires et secondaires, n'ont pas ouvert les portes ce lundi 18 novembre 2019 après le massacre de près de 16 civils le week-end dernier et l'enlèvement de plusieurs autres par des présumés rebelles ADF.
"Les portes des écoles sont fermées notamment les instituts Mwera, Kebikeba, Kiperse, Mbau, Kapupa, Senda, EPA Mbau, Kebikeba ...", a indiqué Jean De dieu habitant de Mbau interrogé par 7SUR7.CD.
Société
Après le passage des combattants de l'ADF à Mbau vendredi dernier où 16 personnes ont été tuées, 10 civils auraient été enlevés par ces derniers dans la même contrée.
Selon Esdras Mathe membre de la société civile de Mbau et président de la jeunesse locale interrogé dimanche 17 Novembre 2019 par 7SUR7.CD, il s'agit de 8 enfants et 2 femmes qui restent introuvables.
Des jeunes en colère sont descendus dans les rues et avenues d'Oïcha, ce lundi 18 novembre depuis la maitinée pour ériger des baricades, après le meurtre de 3 nouveaux civils dans la région.
D'après nos sources sur place, les activités sont paralysées au niveau de Masosi. Des jeunes ont déplacé des cabines, station et kiosque sur le boulevard bloquant ainsi la circulation sur la nationale n°4.
Par cette action, ces jeunes protestent contre le nouveau massacre la nuit dernière d'au moins 3 civils dans cette commune rurale d'Oïcha par des ADF.
Au cours d'une conférence de presse tenue le samedi 16 novembre 2019 à Kinshasa, le Club des fans du FC Barcelone de la République Démocratique du Congo (Barça Penya Kinshasa), a annoncé l'organisation d'une marche de santé le samedi 23 novembre prochain.
À en croire Patty Nsaraza, Daddy Tshisuaka et Isaac Lukama, respectivement président, vice-président et secrétaire général de cette structure, au terme de ladite marche, les participants suivront ensemble le match qui va opposer le FC Barcelone au Club Deportivo Leganés.
Augustin Kibassa Maliba, ministre des PT-NIC a exhorté ce dimanche 17 novembre 2019, les leaders d'opinion de la ville de Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba, à privilégier la paix et l'entente mutuelle pour l'avancement de la RDC.
La mutualité Bembe de Fizi-Itombwe, Emo’ya M’mbondo réclame au gouvernement congolais et à la communauté internationale l'instauration d'un tribunal pénal international pour la RDC afin que les auteurs des massacres perpétrés dans la cité de Makobola et ses environs dans le Sud-Kivu, subissent la rigueur de la loi.
L'appel a été lancé par son 1er vice-président provincial ville de Kinshasa Jeremy Mahungu, à l'issue de la messe d'action de grâces célébrée ce samedi 16 novembre 2019 à la Paroisse Fatima, en mémoire des victimes de ce carnage.
Le Cardinal Fridolin Ambongo a, dans son allocution de ce dimanche 17 novembre 2019 à l'occasion de la messe de son cardinalat, remercié le chef de l'État pour avoir été présent lors de sa création à Rome.
"Je reste particulièrement reconnaissant envers le chef de l'État, pour sa proximité et pour tous les gestes qu'il a pu poser. Merci de tout cœur à toutes les autorités politico-admnistratives", a dit l'archevêque de Kinshasa.
En outre, Fridolin Ambongo a exprimé sa gratitude pour l'engagement et l'implication de ces derniers à la célébration de ce grand événement.
Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, se disent très "gênées et mal à l'aise", des tueries à répétitions enregistrées dans la région de Beni au Nord-Kivu ces derniers jours.
Ce, au lendemain d'une nouvelle attaque armée des rebelles des Forces Démocratiques Alliées qui a coûté la vie à environ 16 civils dans la cité de Mbau, en territoire de Beni.
Lors de la dixième réunion du conseil des ministres du vendredi 15 novembre 2019 présidée par le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba, le gouvernement a constaté la poursuite des mouvements de grèves des enseignants du primaire et du secondaire aussi bien dans les écoles publiques que conventionnées dans une bonne partie du pays.
Face à cette situation, le premier gouvernement de la République post-alternance dit craindre que le calendrier scolaire soit perturbé.
Le Comité International de la Croix Rouge (CICR), dénonce « la stigmatisation et des préjugés », envers les victimes des violences sexuelles dans l’Est de la République Démocratique du Congo, et plaide pour des changements dans la société.
Un cri d’alarme lancé le jeudi 14 novembre à Goma, à l’issue d’une conférence-débat organisée à l’intention des étudiants, avocats, professeurs et des officiers de l’armée congolaise, sous la thématique de « La conduite des hostilités et les violences sexuelles en Droit International Humanitaire ».