
L’Église évangélique des Sacrificateurs a clôturé, ce samedi 14 août, sa campagne de commémoration de la Nativité du Christ Kadima, entamée en juillet dernier à Kinshasa.
La cérémonie de clôture, organisée sur le site « symbolique » de l' YMCA, a rassemblé plusieurs fidèles autour de chants, cantiques, danses, slams et mises en scène pour rappeler le message du Christ Kadima.
Deux allocutions majeures ont marqué l’événement : le mot de circonstance du représentant provincial, Jacques Kambayi, et le sermon du représentant légal national, Yamba Shilayi.
Dans son intervention, Jacques Kambayi a expliqué le choix de l'espace YMCA, qualifiant ce lieu de « chargé d’histoire et de spiritualité ». Il a rappelé aux fidèles que c’est à cet endroit « que le Christ Kadima avait prononcé son dernier discours public, déclarant : Je suis le christ de fin des temps et l’humanité toute entière finira par le confesser ».
À l’en croire, le rejet de ce discours, jusqu’à ce jour, par les institutions nationales est la cause de la « malédiction » qui plane sur le pays, malgré toutes les richesses qu’il possède.
« Aujourd’hui, ce même lieu (YMCA) devient l’autel de notre proclamation… l’endroit d’où le Christ nous envoie annoncer la libération de la République démocratique du Congo », a-t-il déclaré.
De son côté, le représentant légal national, Yamba Shilayi, a centré son message sur l’appel à la repentance et à l’acceptation du message porté par le Christ Kadima.
« La RDC, comme Nazareth autrefois, a rejeté un prophète issu de son sein. Les fruits amers de ce rejet sont visibles. Mais Dieu offre une seconde chance », a-t-il lancé, invitant le peuple congolais et ses dirigeants à ne pas « endurcir leurs cœurs».
Pour rappel, cette campagne a été marquée par plusieurs actions. Ouverte par une conférence de presse, elle s’est poursuivie quelques jours plus tard par une caravane motorisée de près de 30 km, traversant Ngaba, Matete, Ndjili, Limete, Lingwala et Gombe. Celle-ci s’est achevée devant le Palais de la Nation, où un mémorandum a été remis au président de la République.
En parallèle, des actions d’évangélisation interpersonnelle et des campagnes sur les réseaux sociaux ont été menées pour « semer le message de la parousie ».
MD