Le secrétaire général du Peuple au Service de la Nation (PSN) et un des cadres de la plate-forme » Tokowa po na Ekolo « , Rudy Mandio, Congolais résident en Afrique du Sud, annonce que son mouvement a élaboré un projet de loi contre la xénophobie, à déposer à l’Assemblée nationale et au Sénat, pour une réforme diplomatique entre Kinshasa et Pretoria.
» Nous voulons des principes basés sur le respect mutuel « , a-t-il souligné. Ce, pour mettre fin aux violences xénophobes au pays de Mandela. Soutenant l’initiative du » Combattant » Rex Kazadi, il réclame, au nom de tous les Congolais vivant à l’étranger, 10% de sièges à l’Assemblée nationale et au Sénat, pour les élections de 2016.
Il a demandé à Tshala Muana de retirer les propos » discourtois » que la chanteuse a tenus contre les » Combattants » lorsqu’elle s’est acharnée contre Rex Kazadi sur un plateau de télévision.
Pour lui, personne ne peut parler mieux de la situation des Congolais de l’étranger qu’eux-mêmes. Raison pour laquelle 10% des sièges doivent leur être réservés, et qu’ils soient élus par la diaspora, là où ils se trouvent.
Fier de sa statue de » Combattant « , il a déploré la xénophobie ayant élu domicile, il y a de cela un mois, en Afrique du Sud, de même qu’il y a une année au Congo-Brazzaville, où des Congolais ont été sauvagement traités.
D’ailleurs, ajoute-t-il, la plate-forme » Tokowa po na Ekolo « , toujours basé en Afrique du Sud, regroupant plusieurs catégories de l’élite congolaise, a également élaboré un projet de loi contre la xénophobie.
Toujours les yeux braqués sur l’actualité en République Démocratique du Congo, » depuis 2010, nous avons organisé 42 marches pacifiques et 22 sit-in » pour réveiller la communauté internationale en vue de trouver la solution aux problèmes congolais.
Par Lefils M