41ème session annuelle de l’APF : la candidature de Minaku au poste de président en examen

Jeudi 9 juillet 2015 - 15:41

La candidature du président de l’Assemblée nationale de la RDC au poste de président de l’Assemblée parlementaire Francophone (APF), est, entre autres, au menu de l’Assemblée générale de Berne (Suisse), où séjourne, depuis le 5 juillet une forte délégation des parlementaires rdcongolais.

Le président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo, Aubin Minaku, séjourne, depuis dimanche 5 juillet à Berne en Suisse où il participe à la 41ème session annuelle de l’Assemblée parlementaire francophone (APF) ouverte lundi 6 juillet.

Le speaker de la Chambre basse du Parlement, qui est en même temps vice-président de l’APF, est accompagné d’une délégation des parlementaires tant de l’opposition que de la majorité présidentielle.

Au cours de ces assises, il sera aussi question, déjà ce jeudi 9 juillet, de l’examen de la candidature d’Aubin Minaku au poste de président de l’APF.

Pour rappel, cette candidature a été déjà soutenue par le président de l’Assemblée nationale du Congo-Brazzaville, Justin Koumba. Ce dernier s’était exprimé e ces termes à l’issue de sa visite rendue à son homologue rd congolais dans son cabinet de travail en mai dernier : « Le président de l‘Assemblée nationale de la RDC, Aubin Minaku, recevra mon soutien et celui de ses homologues africains par rapport à sa candidature au poste de président de l‘APF ».

De même, lors des assises de la 23ème assemblée régionale de l’APF à Yamoussoukro (Côte d’Ivoire), d’autres langues s’étaient déliées en faveur de la candidature rd congolaise. C’était notamment le soutien du secrétaire général de l’APF, Pascal Terasse qui ne s’était pas empêché de saluer le leadership d’Aubin Minaku grâce auquel la région Afrique de l’APF rayonne de plus en plus.

A rappeler également que l’APF a, entre autres, objectifs de représenter auprès des instances de la Francophonie les intérêts et les aspirations des peuples de l’espace francophone; promouvoir la démocratie l’Etat de droit et les droits de la personne, plus particulièrement au sein de la communauté francophone ; d’apporter une perspective politique aux instances de la Francophonie ; de se saisir de toutes les questions l’intéressant, notamment celles relatives à l’actualité politique internationale.

A cela, il faut ajouter la transmission des avis en conséquence aux instances de la Francophonie ; le fait de favoriser la coopération et de renforcer la solidarité au sein de la communauté francophone, dans le respect du droit au développement.

Par PITSHOU MULUMBA